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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 14:44

Moment cruciale qui celui de l'arrivant:

J’ai eu l’occasion de m’occuper de deux manières différentes des arrivants :

La première, le soir et le week-end, lorsque qu’il n’y avait plus personne aux greffes.

La deuxième, en tant que responsable de détention, audience arrivants.

Fonction : chef de poste.

Je suis dans les bâtiments en détention lorsque le personnel de la porte m’appelle pour me dire qu’il y a un arrivant. Je vais aux greffes. Je reçois le mise en examen et son escorte policière. Je fais enlever les menottes et je mets la personne dans une cage de 1 m 50 sur 1 m 50. Ensuite, je vérifie la validité du mandat de dépôt, pour éviter une détention arbitraire, ce n’est qu’après que je libère les forces de l’ordre. Il m’est arrivé à cause du manque de la signature d’un juge de renvoyer le détenu et son escorte.

Je fais venir la personne, je lui prends ces empreintes digitales, lui demande qu’il me remette toutes les valeurs et les papiers qu’il a sur lui que je mets dans un coffre. De toute façon au cour de la fouille intégrale, tout lui sera retiré. Ensuite, je lui remets une carte avec son numéro d’écrou qu’il devra garder et donner tout le long de sa détention, ce qui signifie qu’il perd son identité. Il n’est plus un homme libre, c’est un numéro d’écrou.

Apres ces formalités importantes, nous procédons à la fouille intégrale. Lors de la remise du mandat de dépôt, si j’ai vu que la personne était là pour mœurs. Je lui recommande de dire à toutes les personnes qu’il va rencontrer que c’est pour braquage ou non paiement de pension alimentaire. Etre un pointeur en prison est mal perçu.

J’ai connu un détenu qui haïssait les pointeurs. Lorsque j’ai appris qu’il s’attaquait aux petits vieux sans défense. Je lui ai dit que son délit était pire que celui des pointeurs. Cela l’a mis en colère, il en a parlé à ma hiérarchie qui m’a remonté les bretelles. J’avais voulu simplement monter à cette personne qu’au lieu de regarder la paille dans l’œil du voisin, il ferait mieux de regarder le tronc d’arbre qu’il a dans le sien.

Au Baumettes, j’ai connu un braqueur qui roulait la caisse en détention et faisait le caïd. Un soir en revenant de son procès, il a refusé de rentrer en détention, j’ai été obligé de le mettre au quartier disciplinaire. Le matin même il avait fait la une de journaux comme un horrible délinquant sexuelle……..

Donc quand je reçois un arrivant, la plupart du temps, il est sale et déprimé, après 24 à 48 heures de garde à vue éprouvante. Lorsqu’il n’est pas agressif, je parle à l’arrivant avec douceur. Même si j’en ai pas le droit et que je sens qu’il en à besoin, je lui donne ¼ de lexomil pour le décontracter. S’il n’a pas de cigarettes, je lui donne un peu de tabac à rouler et des feuilles de ma consommation personnelle, ensuite je lui remets son paquetage et la notice d’arrivant.

Avec mon équipe nous le montons au quartier arrivant. Suivant l’état du détenu, s’il y a de la place, je lui propose d’être seul ou doublé. S’il veut être doublé, je prends la précaution de demander a l’autre détenu si il le veut bien, car le nouveau semble perdu. En générale cela ce passe bien. Lorsque je sens la personne, pas bien et a un risque d’atteinte à son intégrité, je la double. Il va de soit que j’ai lu la notice médicale accompagnant l’arrivant. Je n’hésite pas à appeler le médecin même à 3 heures de matin. Je ne tiens pas à me retrouver sur le banc des accusés.

Je n’hésite pas non plus à m’asseoir avec le détenu sur le bord de son lit, mes surveillants bien entendu derrière la porte. Je discute et apaise ses angoisses. Il est important pour moi de ne pas avoir de suicide pendant mon service. En 25ans, j’ai du avoir un décès, mes collègues une dizaine au moins. Mes « pertes de temps ont sauvé des vies ».

La fonction de chef de bâtiment.

Je travaille dans la journée, après avoir consulté les dossiers des arrivants, j’invite ceci en audience arrivant. Je peux être seul ou accompagné par un surveillant. Je me renseigne, sur son âge, son parcours de délinquant, son parcourt d’honnête homme, ses désires de travailler, d’aller à l’école en détention. En fonction de tous ces éléments, j’essaie de lui trouver une cellule et un étage qui conviennent le mieux à son profil. Si c’est un délit de mœurs, mal vu en en prison allez savoir pourquoi, je dis qu’il sera dans le quartier des mœurs, pour éviter que des esprits troublés ne l’agresse. Les voleurs de vieilles dames commettent des délits pires que les pointeurs, ont une haine pour tous ce qui touche aux mœurs. Ils n’assurent pas la gravité de leur délit. En tant que major je n’ai pas à juger des personnes. Je suis là pour la garde et l’entretien et aider éventuellement à la réinsertion.

Lorsque le détenu est trop pris à parti ou est très mal dans sa peau, nous l’invitons à aller au SMPR service psy de l’établissement. Il est évident qu’avec le surpeuplement, cela devient dur de trouver une cellule qui correspond au profil de l’arrivant.

Avec le surpeuplement, il a pu nous arriver de faire des erreurs, de mettre des petites peines avec des grosses. Je regrette que certain de nos lieutenants, on agit en dépit du bon sens, en plaçant des détenu, que les agents d’étagé et moi même savions incompatible. Ainsi va la vie, en fonction des mouvements, arrivées départ, évasions, décès, nous essayons de faire au mieux pour le séjour dans nos mur pour qu’en plus d’une peine privative de liberté, cela devienne une double peine avec la torture morale.

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4 octobre 2014 6 04 /10 /octobre /2014 14:41

Ce texte me plait, c'est pour cela que je le réédite, il est tellement vrai est toujours d'actualité

Parole de Nuit Et Brouillard:

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

La fouille intégrale c'est-à-dire «à poil » dans mon inconscient c’est ca. Le départ, la violence, la mise à nue et l’avilissement de l’être humain comme dans des wagons plombés. Mais c’est un droit que nous avons. Elle se fait à l’incarcération. Ensuite pour les parloirs et tous les mouvements sensibles. La fouille intégrale est obligatoire. Elle est à la volonté du gradé si celui-ci sent qu’un détenu pu lui cacher quelque chose ou présente un risque pour lui ou pour autrui.

Le détenu peut cacher, sur son corps des objets illicites voir contendant sur sa peau ou dans son intimité.

Depuis la nuit des temps cela existe. Au temps du bagne Papillon (célèbre bagnard) avait des plans : tube de fer contenant argent ou drogue caché dans son anus.

Donc la fouille à corps est une mission nécessaire. Je n’oublie pas que cet acte a un caractère de violente humiliation.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

C’est obligatoire, combien de lame de rasoirs, de drogues, cachetons de tout genre, j’ai trouvé sous la langue, sous les aisselles, entre les fesses et dans le cul. Si on ne fait pas la fouille c’est une faute professionnelle. Si le détenu se suicide avec objet caché dans son corps la famille porte plainte et c’est nous qui nous retrouvons en prison.

Pas chance ce vendredi 26 octobre. L’intervenant d’un groupe qui était dans la salle informatique, c’est aperçu qu’une souris avait disparu. Pas une fille, le petit instrument avec un fil comme une queue relié à l’ordinateur. Quand même un comble «pour un trou à rat». Donc le prof m’appelle pour faire part de cette disparition. C’est très gênant car nous savons que cela peut permettre avec les nouveaux téléviseurs en cellule de recharger les portables passés entre les mailles de notre vigilance.

Je lance l’ultime appel pour que la souris réapparaisse. Comme personne ne répond. Avec mon groupe de surveillants nous allons procéder à la fouille à corps,

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

C e n’est pas de gaité de cœur, que nous faisons cette fouille, c’est même une corvée. Donc nous commençons, sachant très bien qu’entre le temps de notre fouille et la disparition, la souris a certainement pris des ailes et, est allée dans les étages. Mais, pour être sur que personne dans ce groupe la cache, nous effectuons notre fouille. Donc nous les conduisons,

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Vers la salle de fouille. Nous procédons à cette fouille en vérifiant bien surtout les vêtements, doublure etc, et nous regardons sur le corps s’il n’y a pas d’objets collés. Sur certain détenu que nous savons de bonne foi, nous évitons de leur faire enlever leur ultime rempart. Sur les « tête de lard », au contraire, nous leur faisons enlever leur caleçon. Ils doivent s’accroupir et tousser pour expulser un objet ou autre qui peut être caché dans l’anus, c’est réglementaire. Sur les fortes têtes, il nous arrive d’user de cette méthode. Avec les résidents habituels, ceux qui passent plus de temps à l’intérieur que dehors, pour eux cette fouille fait partie de la prison.

La fouille c’est se mettre nue sous la contrainte devant une personne habillée qui nous donne des ordres. C’est une forme de viole.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Je pense aux innocents d’Outrau, rien ni argent ni quoique ce soit ne pourra réparer leur traumatisme. Je pense à mon ami R… surveillant pénitentiaire accusé à tort qui a subi les pires outrages, et comme il gueulait son innocence, ils l’ont mit au quartier disciplinaire. Etre obliger de se mettre a nue montrer ses entrailles alors que nous somme innocent c’est un traumatisme a vie. Il était innocent, la justice lui a donné de l’argent, mais après se que subissent les innocents l’argent n’a aucun sens.

Ce mettre nu dans la vie normale ou faire du naturisme, c’est vachement sympa. La nudité consentie et apprécié c’est naturelle. Mais être obligé de ce mettre à poil et obéir à un autre sinon, ils viennent à quatre et te déshabille quand même, tu es dévêtu de force c’est l’horreur.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Quand à ceux qui sont coupables, ils savent qu’ils ont enfreins la loi, c’est normal cela fait partie de la procédure et en générale, ils ne sont pas plus gêné que cela. Par contre celui qui rentre pour la première fois. Il demande :

« Tout »

« Oui »

Quand il est en slip, il attend on est obligé de lui dire :

« Le slip »

Ensuite il essaie de cacher son appendice. Faire cela devant un homme vêtu, c’est une soumission très dure.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

La fouille est un mal nécessaire pour les détenus les plus durs que nous recevons, en plus des mesures de sécurité pour qu’ils ne portent pas atteinte à leurs intégrités. C’est aussi un moyen, lorsqu’ils ont franchi la porte, de lui montrer qu’il ne s’appartient plus de Monsieur il passe à numéro d’écrou. Nous devenons maitre de son destin et de sa vie en l’empêchant de s’évader et même de ce suicider.

Lorsque j’ai été obligé de faire une fouille c’est comme cela que je l’ai ressenti.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent……………

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 15:03

Texte que j'ai écrit il y a un an et toujours d'actualité .

Le mariage pour tous est voté, demain, je demande à monsieur le maire de me marier avec Pouponnette. C’est ma CHÈVRE. Je ne vois pas pourquoi on légalise les mariages contre nature et on refuserait le mien. On a jamais vu deux hommes se sodomiser être enceinte ou deux femmes en se broutant le minou gonfler du ventre. Il faut arrêter toutes ces conneries. Faire que les unions de personnes du même sexe et les mêmes droits qu'un couple marié sans enfant cela tombe dans le bon sens. Le reste c'est de la connerie et qui servent aux ignares à étaler les peu de culture qu’ils ont, comme de la confiture. Aux politiciens oubliés à faire parler d'eux, ainsi que les frustrés, les mal baisés, les cons, les complexés, les sans grades etc. tout cela n’a pas lieu ni de débat, ni de manif.

Il faut être claire, l’homosexualité a existé de tout temps, il faut accepter cette différence. Maintenant en 2014 nos mœurs ont évolué. Mais de là à réclamer la PMA et avoir des enfants je dis : STOP. STOP. Il faut arrêter les délires. Ce n’est pas la peine de sortir l’argument qu’il vaut mieux deux pédés qui s’aiment avec un enfant. Qu’un homme et une femme que se disputent avec un enfant. Ca c’est la discutions de bistrot. C’est moins traumatisant pour un enfant de voir leur père et leur mère s’avoiner que leur deux mères se galocher jusqu’au font de la gorge, et dire à l’école mon papa c’est Eliane et ma maman Germaine mais des fois c’est l’inverse !!!!!!!!!!!!

JE LE DIS DROIT DANS LES YEUX A TOUT LES HOMOSEXUELS QUI VEULENT DES ENFANTS : VOUS ETES DES EGOISTES. Ce n’est que pour vous que vous faites cela. Pour votre plaisir sans vraiment vous soucier du devenir de l’enfant. A oui, il est heureux. Si dans trente ans vous voyez votre petit au fond d’un bar ivre mort. Gueuler « je suis un fils d’enculé, j’ai deux papas qui m’ont mis au monde pas le cul, je suis un enculé, et un fils d’enculer ». Voila ce que peut devenir votre beau rêve. J’exagère bien sur pour choquer, mais je sur qu’un enfant issus et élevé par un couple gai aura du mal à se positionner dans notre société judéo-chrétienne. Déjà, d’être qu’un enfant de divorcé ce n’est pas facile alors de deux mamans…..

Pour les mamans homos, avoir des enfants c’est facile. Tu fais comme pour les femmes voilées. Le jour tu joues à la sainte nitouche qui ne prêche que pour la PMA. La nuit tu te fais enfiler jusqu'à que grossesse arrive. Et après tu dis que c’est un accident de parcours. Moi, je connais un couple de lesbienne qui a fait un enfant, avec un gars qu’ils connaissaient et que je connaissais, de manière conventionnelle (un gars, une fille). La mère, la femme, la fille non porteuse suite à la naissance du petit de sa compagne, a réclamé des jours de congé de paternité !!!!!!!!!!!?????????

Vous savez moi ca ne m’aurait pas gêné d’être homosexuel. Le plaisir et l’amour se prennent nous le trouvons et de la façon dont nos élans nous propulsent. J’aurais aimé être un homosexuel. Cela ne c’est pas fait car j’aime trop le corps, la voix les vêtements, l’érotisme torride des femmes pour être aussi subjugué par un corps en tout point semblable au mien. C’est plutôt au niveau des sensations : la sodomie comme la fellation doit procurer énormément de plaisir autrement la police croulerait de plainte. Je me défini un « homosexuel intellectuel ». Si je dis et confie cela, c’est pour que l’on ne me traite pas d’homophobe. Mais je sais que j’aurai refusé de me marier et d’avoir des enfants pour des questions de bon sens.

Le maton reprend le dessus. Il y a dix mois, je mets en cellule Pierre avec Jacques. Ce sont des hétéros très sympas. Au bout de trois mois enfermé, ils font l’amour, ils aiment ca, ils sont heureux. Au bout de six mois, la loi vient de passer. Ils se marient. Qu’est ce que nous faisons ??? Normalement nous n’avons pas le droit de laisser un couple en cellule ALORS QU’EST CE QUE L’ON FAIT ???

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 14:52

Un SDF sans papier qui couchait dans des cartons Cours Belsunce, à la suite d’une descente de police, s’est retrouvé en cellule au Baumettes. Là c’est le lieu du drame, en traversant la cours d’honneur, il a vu à 50 mètres un rat traverser. Ensuite le drame s’amplifie, on le met en cellule qu’est ce qu’il voit ??? Une blatte. Là les autorités de l’état sont mobilisées. Dans la semaine avant 2013 les Baumettes seront dératisés. Mais les clochards, les pouilleux, resteront sur place et les rats et les blattes reviendront. Il faudrait arrêter de dire des conneries pour faire pleurer dans les chaumières ou la une des journaux en mal d’infos.

J’ai fait, les Baumettes et Avignon Saint Anne, des vieilles tôles. Je peux vous dire que lorsque l’occupant était un type propre, et qu’il avait de l’hygiène, il n’y avait ni cafards, ni blattes, ni rats qui trainaient dans sa cellule. Il y mettait de l’huile de coude. En avril 2003 on inaugure la prison du Pontet, 3 mois plus tard dans les cellules des cradingues, des cafards et des blattes. Ils les avaient ramenés d’Avignon. Il faut arrêter de faire passer la population pénale pour des victimes. LES VICTIMES ELLES SONT DANS LE TROU ET ELLES POURISSENT. Alors soyons juste. Pour les Baumettes, c’est l’extérieur, qu’il faut soigner, la faute à qui ???? Aux détenus. Ils jettent tout les détritus par les fenêtres, et ils font arriver les rats, voir se multiplier. A Fleury-Mérogis pour atténuer le problème lorsque nous surprenions un détenu à jeter des détritus, nous l’obligions à faire les nettoyages des abords.

Mes chers concitoyens, si vous n’avez pas peur, allez donc dans les banlieues et les quartiers chaud et vous verrez que dans les barres d’immeubles, les vide-ordure c’est les fenêtres et que les rats, les cafards, les blattes, les dealers et la pourriture y sont. Il n’y a pas d’OIP (organisation de défense du taulard) pour venir plaindre ces petits chéris.

Dans mon blog quand je parle de ces deux prisons, je ne dit pas qu’elles ne sont pas vétustes. Je dis que c’est le locataire de la cellule que rends celle-ci propre et sans nuisible. Je vais vous confier, avec Hortense ma première épouse chez moi, il y avait des blattes, je rouspétais sur le bâtiment, les conditions d’hygiène des colocataires de ma résidence. Ma deuxième compagne est arrivée, comme par enchantement (pas trop, il y avait du boulot) en quelques mois tout a disparu, ca fait 11 ans que je ne vois plus de blattes chez moi.

Qu’il ne me soit pas reprocher de parler de ce que je ne connais pas. La prison je la connais, la prolifération et des nuisibles je connais. Si dans la société on pouvait faire comme à la maison éradiquer tout les nuisibles, nous vivrions heureux.

Je veux remettre par cet article les choses et les valeurs à leur place. Oui, c’est vétuste, mais de l’ancien lorsque les personnes qui y vivent, c’est plus hygiénique que des personnes qui pourrissent un lieu avec des infrastructures inhumaines et des règlements inapplicables. Je le sais et je l’ai vécu.

Derniers point et cela, j’en ai discuté avec les détenus, ils préfèrent, les vieilles prisons car il y a plus de chaleur humaine entre le personnel et les mis en examen et cette chaleur humaine n’a pas de prix, parole de major.

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28 septembre 2014 7 28 /09 /septembre /2014 14:32

Né de mère juive, père catholique et je suis de confession chrétienne. Dans ma descendance proche on trouve, un grand-père Turc, un grand-père Espagnol, une grand- mère Tunisienne, et une grand- mère de descendance Prussienne et après cela vous voulez que je sois raciste !!!

Définition du racisme : une idéologie partant du postulat des races qui considèrent que certaines sont intrinsèquement supérieures aux autres. Cette idéologie peut entrainer une attitude hostile ou une sympathie systématique à l’égard d’une catégorie de terminée de personnes.

Pour moi le racisme est une invention de l’être humain. Un petit groupe c’est aperçu qu'en divisant, ils pouvaient mieux régner. Naturellement cela a commencé par les noirs et les blancs, ensuite les jaunes et autres teints de peaux. Comme ça ne suffisait pas il fallait encore diviser attiser les haines. Ils ont décidé d’y ajouter, les références religieuses, catholiques, protestantes, orthodoxes, juives et musulmanes. Afin de parfaire le racisme, ils ont sorti de leurs contextes des phrases des textes sacrés pour orienter leurs idéologies. Maintenant la bombe est prête à exploser, comme pour les kamikazes au nom de dieu

Le nœud gorgien, c’est l’attitude d’une minorité de personnes, qui par leurs actes, ont rendu une majorité raciste. Ces mêmes personnes qui au départ n’avaient aucun aprioris. Ce détournement de couleurs, confessions leurs permet de semer le trouble au sein de la population.

En ce début de 21 eme siècle nous assistons à l’émergence d’une minorité de musulmans extrémistes qui décident qu’être islamiste arabe est une race intrinsèquement supérieure aux autres. Leurs idéologies, les faits combattre tout ceux qui ne vont pas dans leurs sens, comme par le passé les croisés, les protestants, les blancs et les ariens. Ils font la guerre sainte, le djihad, contre tous ceux qui ne se convertissent pas.

Ils profitent des banlieues, terreau de misère intellectuelle pour embrigader des jeunes à la dérive et leur promettre le paradis d’Allah. Ils leur lavent le cerveau, avec de bonnes paroles pour en faire des combattants de dieu. Sournoisement, ils envahissent tout les milieux des pauvres jusqu’aux couches les plus aisés pour asseoir encore plus leur dictature raciale.

Le paradoxe c’est que ces mêmes personne sont racistes entes elle. Le catho chrétien fait la guerre au catho protestant. Le Tunisien a l’Algérien et l’Algérien au Marocain. C’est toute la complexité du problème de cohabitation entre gens de différents horizons et différentes couleurs

Nous sommes tous les mêmes sur la terre, et de divers couleurs, confession faisons tout cela pour que ca nous enrichissent plutôt que nous détruire.

Pour finir une petite anecdote lorsque papa (catholique) a décidé de se marier avec maman (juive), mémé Suzanne a été voir le curé de Kleber (petit village d’Oranie) pour lui demander si elle devait accepter ce mariage. Le curé a dit oui, ca fait plus de 65 ans qu’ils sont ensembles, papa a 92 ans et maman 86 ans. Alors à tout les racistes rangez votre rancœur et aimez les autres, peut être trouverez vous la femme de votre vie, comme papa. Depuis papa est parti, il aura aimé ma mère jusqu'au son dernier souffle.

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 10:19

TEXTE INÉDIT

Souvenir d'une grève des matons aux Baumettes...

Pour commencer, il faut que je vous dise : juridiquement, nous n’avons pas le droit de grève. Alors, pour contourner cet obstacle, les syndicats ont trouvé la combine. Ils détachent plusieurs agents, pour des raisons diverses, mais pour les avoir sous la main. Là s’étaient pour exercer un mandat syndical, c’est-à-dire, au bout du compte pour venir bloquer les portes. Ils mobilisèrent aussi des agents en repos ou bien en vacances.

Voilà : c’est comme cela qu’a commencé dans les années 90 une grève retentissante, dû à l'assassinat, pendant leur travail des agents pénitentiaires Francis Caron et Marc Dormont. (le premier à Rouen et le second à la Centrale de Clairvaux). Deux agents morts alors qu'ils exerçaient leur activité professionnelle...

C'était le matin, vers 6 heures 30 l'intersyndicale avait bloqué la porte principale d’entrée des Baumettes, la porte du PHB : la prison hôpital, et celle de la maison d’arrêt pour femmes (MAF). Un responsable syndical, juché sur sa petite moto faisant des allers et retours entre ces trois points, appelant en renfort du personnel ça ou là selon les besoins.

Ainsi, les grévistes empêchaient toute extraction, aussi bien que l'accès aux parloirs et l'entrée des agents de service qui devaient faire la relève - d’où l’effet collatéral que les matons qui avaient été de nuit, épuisés, devaient continuer à assurer le service.

Je me souviens, nous sommes retrouvés une centaine devant la porte. J’étais en vacances ou en repos à cette période. Mais mon voisin de palier, un gardien lui-aussi, m'avait averti qu’il y avait un mouvement qui se tramait, je me suis rendu devant la prison et j’ai donc ainsi rejoint mes collègues.

Alors a commencé une grève de plusieurs jours, avec blocage des entrées et sorties. Face à ces piquets de grève, le directeur a fini par faire appel aux forces de l’ordre pour tenter de dégager le passage. La presse était là, la télévision aussi. Un officiel, délégué par la préfecture, est venu nous demander de dégager l’accès. Nous sommes restés fermes : nous avons refusé...

Il a déclaré qu'alors il utiliserait la force pour débloquer le passage. La police ainsi que les CRS sont intervenus. Ils n'y sont pas allés de mainmorte ! Au début ils nous bousculaient avec le sourire ensuite le sourire ne fut plus de mise. Ça les agaçait visiblement de devoir revenir à chaque coup nous déloger et les heurts se sont faits plus fort. À coups de matraques et de gaz lacrymogènes qu'ils nous tombaient dessus !

Il y a eu des blessés (heureusement : légers) dans nos rangs. Ça permettait quelque temps de dégager les portes, de faire sortir les extractions (les détenus qui étaient convoqués au tribunal et les ceux convoqués pour des affaires urgentes). Cela aussi permettait de faire entrer des agents en service pour venir relever les collègues coincés à l'intérieur.

Leur ''mission'' accomplie, les forces de l’ordre se retiraient et nous, immédiatement derrière, nous reformions le barrage, jusqu’à la prochaine intervention des CRS. De temps en temps, le Directeur ou un de ses adjoints venaient tenter de négocier avec nos responsables syndicaux la sortie d’agents tenus enfermés, en échange d’autres « plus frais ». Nos responsables négociaient pied à pied et laissaient filtrer les accès au compte-gouttes.

Pendant ce temps, à l'intérieur de la prison, le peu d’agents présents assuraient vaille que vaille le service minimum : la distribution de repas, les promenades deux fois par jour, certaines audiences aussi...

Pour leur donner le coup de main, les Autorités dépêchèrent des forces de police à l'intérieur de la prison. Alors je vous laisse imaginer l'ambiance intra-muros ! un peu lourde... Les détenus n’appréciaient pas de voir ceux qui la veille les avaient coursés et leur avaient mis le grappin dessus, se balader à présent dans les coursives. En plus, les policiers ne se gênaient pas, m'a-t-on rapporté, pour se servir de leur matraque face aux détenus les plus réticents.

Ces jours de grève furent épuisants. Devoir faire le pied de grue devant les portes, de 7 heures du matin à 20 heures le soir, à attendre-là sans rien faire... Bon, il y avait bien ces moments pénibles où il nous fallait refuser l'accès aux forces de l’ordre, ce qui conduisait toujours, parfois deux fois par jour, à un passage en force de celles-ci, à coups de matraques... mais le reste du temps on attendait, assis sur le trottoir, sans rien faire avec des représentants syndicaux qui nous scandaient sans arrêt leurs slogans et nous encourageaient à durcir encore le mouvement. Ils ont même envisageaient de nous menotter aux portes... Vous vous rendez compte : nous, Agents pénitentiaires : menottés aux grilles des Baumettes, comme de vulgaires malfrats !

Je me rappelle aussi de ce ''collègue'', qui le reste du temps « roulait des mécaniques » dans les coursives qui profita de l'entrée d'un fourgon de police. Il s'était caché sous la banquette. D'autres aussi entrèrent de cette manière avilissante et sans honneur. J’ai refusé, ma dignité ne souffrait d’aucune compromission. Je ne m'imaginais pas entrer dans la prison où je travaillais comme un voleur.

Vers le milieu du mouvement, ma résistance nerveuse m'a lâché, alors je me suis mis en maladie.

Bien m’en a pris car peu de temps après le directeur a dit qu’il retiendrait les jours d’absence sur les salaires de ceux qui ne reprendraient pas leur service. Il y a bien eu un millier d’agents qui se sont retrouvés ainsi, à la fin du mois, avec leur salaire amputé. (Sauf, bien entendu les responsables syndicaux !)

L'un d'eux, je me souviens, paradait devant les cameras et les micros. Il commentait le mouvement et expliquait en long en large et en détail, tout en jouant sur la corde sensible de la dureté de notre métier. Un jour, le même bonhomme m’avait montré dans le local syndical un pistolet 357 magnums qu'il tenait en main, bien qu'il n'eût pas, à ma connaissance, de port d'arme légal. Une autre fois, alors que nous roulions dans sa voiture personnelle, je le vis mettre un gyrophare et un deux tons sur le toit de son Alfa Roméo personnelle. C'est vrai que ça roule si mal à Marseille !

Bon ! Tout ça pour conclurre que, contrairement aux émeutes des détenus, c’est nous – pour une fois - qui faisions la une du 20 heures et celle des journaux. Je fus étonné de voir la placidité des détenus malgré la suppression des parloirs.Cela m’a paru étrange que les détenus et leurs familles ne profitent pas de cette situation pour se révolter et mettre la pagaïe dans la prison. Ils en avaient pourtant les moyens, à ce moment-là !

Ce mouvement était juste, deux de nos agents étaient tombés en service : au champ d’honneur, comme on dit. Cela méritait un blocage de deux ou trois jours pour alerter les autorités et les médias sur la dureté de notre métier. Ensuite il fallait reprendre notre travail. Mais c'était sans compter sur l'égo de nos responsables syndicaux et de certains agents qui paradaient devant les télés. Eux, ils ont voulu prolonger le mouvement, jusqu’à en lasser tout le monde.

Cette grève qui n'en finissait pas eut un effet contraire à nos revendications et l'accueil favorable de notre mouvement par l'opinion au début s'estompa. Ce mouvement était national, il y avait donc le risque de voir se produire une explosion des prisons au travers de tout le territoire. Et, cerise sur le gâteau, beaucoup d’agent ce sont retrouvé à la fin, avec leur salaire amputé de moitié...

En 25 ans de carrière, j’ai connu beaucoup de ces mouvements, déclenchés sur de bonnes causes et de justes revendications mais qui se sont enlisées à force de vouloir se prolonger. Après cette leçon reçue aux Baumettes, j’ai toujours été d’accord moralement avec les revendications, mais j’ai refusé physiquement d’y participer, préférant me mettre en congé lorsque je ne pouvais pas faire autrement.

Maintenant à la retraite, je suis en grève illimité et je milite en écrivant !

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:31

TEXTE HÉLAS TOUJOURS D'ACTUALITÉ

C'est un métier qui peut être très dangereux, qui malheureusement peut nous faire arriver à la caisse en sapin plus rapidement que d'autres fonctionnaires assis dans les bureaux.

Dans notre échelle de Richter des dangers il y a plusieurs stades.

L'attaque extérieure comme à la centrale d'Arles. Un groupe armé qui essayait de neutraliser un agent au mirador avec armes de gros calibres, pour faire évader des détenus. L'agent du mirador peut être blessé voir occis, la prise d'otage comme à Fresnes est aussi un facteur de traumatisme.

La gifle comme que j’ai reçue dans un centre commercial de la part d'un détenu sous ma responsabilité à Tarascon et cela n'est pas le plus grave. Il arrive à des agents de se faire lacérer à coups de couteau à la sortie du travail. Il arrive à d'autres de se faire foncer dessus par une voiture et se retrouver en chaise roulante jusqu'à la fin de leurs jours.

Lorsque nous travaillons à l'intérieur suivant le type de détenu et le moment le risque peut être énorme. Vous arrivez le matin Duchel qui a 20 ans incompressibles à faire, et déjà 4 ou 5 homicides à sont actifs, si il a décidé de s'évader ce n'est pas votre personne, ni votre vie à enlever qui l'en empêchera. A ce moment là et vous risquez de finir dans une caisse en épicéa. Cela est d'autant plus délicat si ça se passe en maison d'arrêt en attente du jugement définitif. Ce genre d'établissement n'a pas la structure pour accueillir sur un long terme des individus de cette dangerosité.

Ensuite il y a le bon surveillant sérieux qui va dans une cellule pour sonder les barreaux. Il prend la barre de sondage, une barre en fer pour savoir si les barreaux sont sciés. Il peut se trouver devant deux fous furieux qui lui prennent sa barre et le massacrer. Encore un surveillant passé au grade supérieur à titre posthume. Pourtant les jours avant cela se passaient bien. Des mots courtois entre l'agent et les deux détenus, rien ne laissait prévoir une réaction d'une telle violence.

Il est important de savoir que dans ce métier il y a une grande part d'imprévue. Les humeurs des détenus changent au gré de parloirs qui peuvent être bon, mauvais, de décès de proches, de femme ou maîtresse qui les quittent ne supportant plus ce mode de vie. Il suffit que le gardien arrive donne un ordre que ce détenu interprète mal. C’est le début d'un drame, toute la frustration accumulée les ressentiments jaillissent. Le surveillant se fait agresser de manière sauvage, alors que la veille ce détenu était exemplaire.

Ensuite il y a des lassitudes des deux cotés des mots qui partent mal à propos, et des gestes qui peuvent faire très mal. La situation que nous vivons est complexe. Eux tout le temps enfermé et nous qui ne passons qu'un cinquième de notre temps à l'intérieur. De ce fait des situations anodines au départ peuvent rapidement dégénérer. Dans certains nous pouvons nous retrouver aux urgences. Il faut savoir que chaque porte à ouvrir est un challenge, nous ne savons pas comment va réagir la personne enfermée. L’enfermement provoque chez certains individus des réactions d'intense agressivité. Dehors ils ont eu l'habitude d'avoir tout et tout de suite, là il faut attendre et ils ne le supportent pas.

Le surveillant a aussi sa part de responsabilité dans le risque qu'il peut encourir. Un agent intègre qui se dévouera pour des bonnes causes et problèmes des détenus sera déjà reconnu. L’humeur de celui-ci si est constante mêlée d'humour les détenus éviterons de l'ennuyer. Ils sauront qu'avec cet agent, lors de leurs problèmes en détention, ils pourront compter sur sa parole, et donc ils éviteront de l’agresser.

Dernière chose il nous arrive même en faisant notre travail avec le plus d'équité possible de recevoir des lettres de corbeau avec des menaces. La dernière que j'ai reçue, c'était une grande enveloppe avec mon adresse privée. Elle était écrite en lettre bâton. Elle contenait du papier froissé et au milieu dans une enveloppe plus petite une cartouche de fusil de chasse avec du plomb de 6 mm. C’était des lettres découpées dans un journal "La prochaine c'est pour toi" Cela m'a fait très peur mais en aucun cas je ne changerai ma manière de travailler. Je fais plus attention en regardant les gens dans la rue.

Oui, notre métier est à risque, d'ailleurs nous recevons une indemnité de suggestion. C’est l’équivalent d'une prime de risque. Je sais qu'il peut m'arriver, d’y laisser ma peau mais j'ai signé. C’est à la personne de trouver le juste équilibre pour éviter au maximum les situations à risque, le reste n'est que le destin. Nous gardons du voleur de poule au serial tueur. Le risque est aussi grand que cet éventail d'individus. Toutes les situations d'écrites ont été vécues.

Nous ne sommes pas des fonctionnaires d'opérettes. Nous effectuons un travail que beaucoup même bien rémunérés refuseraient de faire. Les risques que nous prenons c'est pour que chaque soir les citoyens puissent s'endormir en paix.

Je tiens à rendre un hommage à tous les personnels morts pour défendre la justice et l'application de celle-ci. Je pense aux agents pénitentiaires et médicaux tombés sous les coups de Bontemps et Buffet. Je pense aussi a Francis Caron, Marc Dormont mort pour la France par des fous sanguinaires. Et aussi les autres qui ont payé de leur vie, leur professionnalisme et le respect de l'institution. Avec toutes ces personnes qui ont offert leur vie, cela démontre bien que la prison est un lieu de tous les dangers. Je tiens aussi à rendre hommage à toutes les victimes qui se sont suicidés. A ceux qui ont fini dans des maisons de fou. Toujours à cause de Directeurs sans scrupules et à une administration qui par moment n’a plus d’états d’âmes. Des responsables qui conduisent directement leurs personnels vers la mort. Ils mettent un pied sur leur tête pour les enfoncer plutôt que de tendre une main pour les protéger. Ces gens n’ont aucun respect pour la vie de leurs agents. Du directeur de l’administration centrale au petit capitaine, ils se soutiennent. Même devant le mensonge d’un des leurs, ils font bloques. Ils se servent de leurs appuis en aux lieux, pour faire passer, leurs meilleurs agents pour des bons à rien. Malheureusement même si se bougre à des preuves de leurs mensonges rien ni fait. Ils n’ont peur de rien même du ridicule de leurs positions. Le danger mortel de notre métier n’est pas que les détenus, mais une hiérarchie, qui nous conduit plus sûrement vers la mort que celui des voyous.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:12

Hélas, il sont toujours d'actualités

Il n'y pas si longtemps que cela un syndicaliste qui a fait la une de tous les journaux pour se défendre contre la fermeture de la fonderie Arcelor Mital. Il en était à défier le gouvernement Hollande. Qu'est qu'il a fait en juin? Il s'est présenté aux élections européenne dans le parti de Hollande. Nous, n'avons plus des syndicats nous avons des péripatéticiens de l'état. Il en reste très peut de sincère.

Au début de ma carrière en 1984 ce sont de fortes équipes qui ont fait avancer les revendications de notre profession. Je tiens à rendre hommage à Gilles S… qui était à la FNPPJ devenue UFAP. Il m’a fait aimer ce métier et son syndicalisme. Cette personne était animée de la foi et grâce à son action nous avons eu des avancés. Le 1/5 eme, tout les cinq ans nous bénéficions d’une année de plus pour la retraite jusqu’a concurrence de 5 ans. Ce qui fait qu’au bout de 25 ans de service c’est égal à 30 ans d’activité. Ensuite dans ces années là, toutes les confédérations confondues se sont battues pour la prime de risque. Cela représente 25% de notre salaire et rentre dans le calcul de la retraite, elle s’est donc appelée indemnité de sujétion. Nous avons obtenu cela de haute lutte. Jusqu’aux années 2000 nous avons eu des syndicats dignes de ce nom. Hélas ! Maintenant, ils n’existent plus que pour défendre leurs directeurs, leur cirer les pompes et même plus.

L’exemple le plus frappant c’est qu’ils laissent les dirigeants, nous en enlever une partie de notre indemnité de sujétion si nous sommes malades. C’est une aberration, puisque maintenant cette somme fait partie de notre rémunération. Elle compte pour la retraite, par ce biais c’est même anticonstitutionnel puisque il interdit de toucher ou salaire si nous sommes malade.

Ils ont perdus leurs âmes, et ne défendent pas leurs adhérents. Le syndicalisme c’est avant tout protéger un agent contre la machine étatique qui est représentée par la coalition de tous les responsables. Lorsque j’ai été dégradé pour une faute bénigne, ils ont été d’accord. C’est une négation même de leur sacerdoce. Si les patrons maintenaient quand même leur sanction, ils auraient du sortir pour refuser de participer à cette justice Pinochienne. Il est invraisemblable d’accepter de telle décision, mais ce sont des moutons, des gangrenés de l’âme. Nous n’avons plus de syndicat dans la pénitentiaire nous n’avons que des passes plats, des suppôts de Satan. Ils se laissent acheter pour leur confort. Ils ne veulent plus risquer se faire insulter dans une coursive ou d’affronter les voyous.

Ces dernières années, dés qu’il y avait un syndicaliste trop virulent, la direction lui donnait une planque ou d’autres avantages pour le faire taire. Maintenant le passage dans les organisations permet une rapide obtention d’un poste hors du travail ardu de la détention. Actuellement les représentants syndicaux sont là pour nous faire avaler les pires vilenies de nos supérieurs. Ils prennent leurs airs contrits pour nous dire : « Tu comprends on a fait le maximum » Après en regardant les positions qu’ils ont prises auprès de la direction, ils n’ont rien fait que tendre leur la joue pour se faire réprimander. Ensuite, sans la moindre gêne, ils osent venir, dire qu’ils ont fait le maximum et ils essayent à leur tour de nous défoncer le trou de balle.

Il serait temps que les syndicats se reprennent. Nous leur payons des cotisations pour être défendu et qu’ils veillent que nos acquits sociaux soit le moins possible écorchés. Il faut qu’ils n’acceptent plus aucune compromission avec nos patrons. Ils se doivent de retrouver leur dignité. Défendre les agents contre ce rouleau compresseur qu’est le système de gestion des personnels dans notre administration. Dernier point ils ne doivent plus être des VENDUS. Ils doivent retrouver leur dignité en faisant des actions pour la défense des personnels et des actions syndicales réalistes par rapport à la vie sociale actuelle et ce n’est qu’à se prix là qu’ils retrouveront leurs adhérents et mon estime. Mais la route est longue et les syndicats actuels se conduisent comme des poules mouillées.

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16 septembre 2014 2 16 /09 /septembre /2014 15:09

Ils existent, j'en ai connu.

Ils existent, parce que nous sommes des femmes et des hommes. Les risques, c’est qu’à force de travailler ensembles et de côtoyer de plus ou moins près les détenus. Il y à des moments où l'appel de la chaire devient plus fort que celui de la raison. La raison se perd, se fourvoie vers les cahots les plus profonds, les plus hideux, voir les plus démoniaques, dans des amours clandestines, interdites.

Les cas les plus tragiques sont ceux en sens unique. C’est celui ou le détenu profite de son emprise sur la personne. Il amène une surveillante éprise à faire toutes les choses interdites pour sortir de là. Il la pousse a avoir un acte sexuel furtif dans un coin de sa cellule à la va vite pour lui montrer qu'il l'aime. C’est surtout pour se rendre plus maître de ce corps et cette âme dévouée à lui. Le jour ou il sera libre, la jettera encore plus facilement qu'un kleenex qui restera collé entre les cuisses, pour éponger ses dernières gouttes de spermatozoïdes triomphant.

Ces personnages, j'en ai croisé, il y en même qui se sont appropriés le luxe de se faire aimer par des directrices dont je tairai le nom. Combien d'avocat se sont aussi laisser entraîner dans des aventures impossibles ? Nos ennemis public n°1 charmeur le savent bien, revolvers rentrés et cachés sous des chaises et bien d'autres infractions que l'amour aura fait commettre en son nom.

Une question existentielle se pose, devons nous tout sacrifier, pour ne pas laisser passer, un aléatoire peut-être grand amour ?

La réponse est simple c'est non. De plus dans cette interrogation, il y a tellement d'incertitudes que la tentation n'en vaut pas la chandelle. Mais si les personnes sont fortes elles doivent le dire immédiatement à leur hiérarchie afin de se retrouver dans un autre lieu que la personne aimé. Aller au parloir comme les autres familles seulement cet acte pourra devenir respectable.

Dans les prisons de femmes styles les Baumettes, pour le personnel masculin l'exercice devient encore plus périlleux. Certains gestes peuvent être mal interprétés par des détenues, et le surveillant soupçonné d'attouchement. Il y a aussi, comme cela vient de se produire au quartier femme, des surveillants profitant de leur statut, pour violer des détenus. Ils les soumettent à des actes dégradants avilissants, se servant de leurs corps à leur guise comme " Vide c…" La peur, de ces hommes, servait de garantie à leurs impunités. Un jour ces misérables, ont été dénoncés par une détenue ne supportant plus ces voyages au bout de l’horreur. L’effroi insupportable de ces pauvres femmes surmontées, elles ont tout dit à la direction. Ces ersatz de surveillants se sont retrouvés derrière les barreaux comme ceux qu'ils devaient garder.

Ma certitude est que dans ce métier plus qu'ailleurs il ne faut pas avoir d'amours clandestines. Si par hasard cupidon vient frapper à la porte. Il rapidement en aviser les supérieurs et prendre les décisions adéquates, pour vivre ce grand amour dans la dignité et le respect. Dans tous les cas éviter, comme on peut le faire à l'extérieur, de se laisser embarquer dans une aventure risquée, de tout lâcher pour sauver un être qui vous fait miroiter la lune et ne vous fera voir que le caniveau.

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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 15:07

ce texte est toujours d'actualité et je l'ai enrichi de références récentes.

LE CHOC ! Un saut dans le vide. Un passage dans un au-delà. Je ne sais pas comment qualifier le franchissement de ces murs, un autre monde, misère, richesse s'y côtoient. C’est terrifiant, mais une fois expédié, nous retrouvons, les travers analogues la société. A mon grand ébahissement, j’ai trouvé des prisonniers heureux dans ce cocon. Ils étaient pris en charge et le fait d’être dans un espace déterminé les rassurait, d’autre, eux existaient ici car à l’extérieur ils n’étaient plus rien.

LE CHOC ! Nous le ressentons une fois que cette grande porte se ferme avec un bruit d'enfer. Une décharge de chevrotine qui nous propulse dans un autre Univers. Pour des esprits cartésiens, c'est difficilement explicable, 150 bandits, voleurs, violeurs, tueurs caïds réunis. Toi qui sors de ton HLM de ta villa candide, tu te retrouves avec pour seule arme un sifflet à roulette. Je trouve cette situation cérébrale complètement démente. Le matin il y a le GIGN pour amener le malfrat. Quelques heures après il cavale dans les étages pour aller au parloir ou voir l'avocat. Sans compter les 149 autres que ne sont pas des agneaux à qui nous ouvrons les portes pour les promenades ou autre.

Bien sur, il y a une sécurité passive importante, voir dissuasive. Le surveillant, homme dit libre, circule donne des ordres, à des personnes, qui dehors si nous leurs avions parlé sur le même ton, nous aurai expédié dans l’au-delà. La justice des voyous est plus expéditive que celle des ors de la république. Il faut se rendre compte que nous agissons dans un monde antinomique qui bien sur accepte notre présence mais ne supporte pas l'enfermement. Combien de fois je les ai entendus dire, je suis claustrophobe, aussi paradoxale que cela paraisse. Il y a surtout le refus de toute forme de punition et le déni de tous les faits qui sont reprochés.

LE CHOC ! C'est cette rencontre brutale entre deux mondes. Deux fonctionnements, deux visions de la société antagonique. Celle de la république doit s'appliquer sur celle des hors la loi du milieu et la mafia. Sinon cela devient de l'anarchie et l'anarchisme ne peut pas faire vivre une société. Elle peut simplement donner à une petite poignée de personnes l'impression de vivre sans lois ni foi. A condition qu’elles n’aillent pas trop loin dans leurs idées, ils peuvent vivre au milieu de tout le monde refaire le monde sans le déranger.

LE CHOC ! C’est le moment où bascule notre vie. Nous recevons un télescopage tellement fort que lorsque nous le réalisons on se demande si nous ne rêvons pas. Ce métier c’est un grand choc que nous recevons dans la gueule. Il nous propulse dans la troisième dimension dans un monde ou les codes ne sont pas ceux des communs mortels.

J’aime ce métier et après avoir reçu cet électrochoc, j’ai appris à travailler à communiquer avec tous ces détenus. J’ai essayé d’apporter du réconfort aux plus désespérés. Je me suis fais draconien et très dur avec les irrespectueux. Je n’ai jamais oublié les victimes mais ces gens même parmi les plus affreux je les ai traités avec humanité. Le fait d’être différent m’a rendu supérieur dans le résonnement à toute cette faune. C’est ce montrer clairvoyant avec ces personnes. Arborer un discernement dans nos actes sans se laisser flouer par ces rebelles de toutes formes de pouvoirs et d’obligations.

Avec la population pénale l’avantage c’est que lorsque nous donnons un ordre il n’y pas à tergiverser et de justification inutile à donner. Combien de fois en tant que gradé des agents se retranchaient derrières des pseudos notes de services pour refuser un ordre. Souvent de la part de surveillants récalcitrants au travail et des représentants syndicaux frileux au travail.

A partir de l’apparition de l’homme sur la terre il a fallut créer ne civilisation. Ce qui de-facto a entraîné des lois, voir des croyances. De la préhistoire à nos jours, il s’est toujours trouver des individus pour transgresser et violer les règles et lois établies par la majorité. Pour que le reste de la communauté puisse vivre en paix, il a fallu créer une pédagogie pour mettre hors de nuire les indélicats.

Ou les mettre ?

Il a été choisi par la majorité de les enfermer pour que les bonnes gens sois en paix et à l’abri un certains temps. Les accrocs pouvaient aller du vol de poulet, aux homicides ou toutes autres formes d’horreurs. Il a bien fallut établir une échelle de peines qui correspondaient aux gravités des transgressions. De cette situation ont été créé la justice avec ces tribunaux avec ses prisons.

Lorsqu’on regarde l’histoire nous voyons que les châtiments ont pris diverse formes. De la crucifixion de Jésus, aux galères, au cassage de cailloux, la roue avec écartèlement des membres, à l’embastillement, au bagne. Diverses cruautés pour finalement arriver à la guillotine, la veuve noire. En 2014 nous n’avons toujours pas trouvé de réponse adéquate à ce problème. Les délits et les crimes les plus horribles se multiplient, la seule solution c’est de les mettre en boîte, prélude de la boîte définitive en sapin. Dans le but que l’état vive en paix et pour justifier aux victimes la sanction prise contre l’agresseur. Le résultat étant d’éviter de se faire justice sois même.

Il me devient de plus en plus intolérable les « Y a ka ou y faut qu’on » Nous sommes dans des pays développés avec des gouvernements pacifiques, alors c’est exaspérant d’entendre : « Il faut leur couper les couilles, le zob, les mains » Ou toutes autre âneries. Il est difficile de parvenir à ce degré de civilisation et de retomber dans des châtiments d’un autre temps, DESOLIDARISER LA TETE DU CORPS D’UN ETRE EN VIE, CRUAUTE, BARBARIE. Comme le fait dire dit Victor Hugo dans le drame lyrique « les dernières heures d’un condamné à mort » si la société veut me condamnée à mort, elle devient ainsi criminelle que moi, cela fait réfléchir sur la peine de mort. Il faut aussi considérer que les statistiques l’ont prouvé, la peine de mort appliqué dans les pays civilisé ne dissuade en rien le mécréant, l’échafaud à chaque écart, c’est de la tyrannie. On retombe dans les excès des républiques bananières. Et malheureusement comme en Chine, les droits de l’homme les plus élémentaires sont bafoués, le comble c’est qu’elle organise les jeux olympiques et tous les pays y ont participé.

C’est pour toutes ces raisons qu’en France comme dans toute les peuples civilisés et démocratique nous avons abolies la peine de mort. Même si les « Y a ka et les faut kon » Ne démordent pas qu’il faut rétablir cette punition. Dans mon défi, je donne quelques pistes pour entrer dans ce deuxième millénaire avec un traitement approprié de la délinquance, conforme à l’attente des populations, dans le respect de la douleur des victimes, comme celui de l’agresseur qui n’en a cure.

Si les pouvoirs religieux, financiers, et médiatiques ne bourraient pas le crâne de nos chères têtes blondes comme celui des esprits faibles, il y aurait moins criminalité et de paumé de la vie.

Il suffit de regarder autour de nous, pour voir que les valeurs existentielles foutent le camp. Les stars papier cul montrant leur cul, le luxe choquant exhibé comme des gages de couronnements. L’argent montré comme seul exutoire pour arriver au bonheur. Il faut réapprendre le plaisir dans les choses que nous donne naturellement la vie. Un sourire d’un enfant, un couché de soleil ou le regard de l’être aimé. Je peux garantir qu’en même temps que le taux de remplissage des prisons baisserait celui du bonheur augmenterait.

J’arrive à soixante ans, à la fin de mon parcours pénitentiaire. Le cadeau que me fait l’administration c’est une rétrogradation avec une radiation au tableau d’avancement pour redevenir major, grade que j’avais avant un incident en détention.

Apres plus de 25 ans dans les coursives à sauver des vies humaines. Même si celle-ci était des crapules, mettre ma vie en danger voir l’offrir pour la justice. Celle-ci elle ne trouve rien de mieux que de m’humilier en me dégradant. C’est vrai je reconnais avoir fait les erreurs de ne pas écrire sur la main courante à chaque fois que je suis intervenu.

Je me suis assis souvent sur le lit, à coté du détenu, en service de nuit pour écouter le réconforter. J’ai essayé de le comprendre, ne pas me moquer de ces angoisses, être là qu’il ait une présence attentive. Combien de fois j’ai sauvé des vies grâce à cette écoute. Combien de fois je suis sorti de la cellule rassurer est heureux d’avoir calmé apaisé un prisonnier. Le quart d’heure passé là, avec lui, le faisait retrouver un peu de force et espoir dans la vie. Mais ça je ne l’ai pas écrit. Si j’avais rédigé à chaque fois au cours de ma carrière après chaque nuit il y aurait des romans à lire. Mais voilà, pour moi, c’est normale je n’ai pas besoin de pub pour faire mon boulot. Je n’ai pas besoin de lauriers car je sais que j’ai bien fait mon travail. Je peux me regarder dans une glace. J’ai fait peut être des erreurs administratives. Mais j’ai mis toujours un point d’honneur à être irréprochable avec le gens que je m’occupe. Ce qu’hélas certains de mes collègues ne peuvent pas dire.

Il faut savoir que derrières les murs sont écrits en lettres de sang invisible « SILENCE ON TUE » Pas les détenus c’est trop risqué. Mais le personnel qui n’est pas dans sa norme. On le torture moralement pour le faire « Craquer » Et se débarrasser de lui. S’il en meurt tant mieux ça sera toujours des pensions à ne pas payer.

J’espère aussi que les autorités qui ne m’ont pas écoutés et pas voulu lire mes comptes rendus. Un jour prochain s’apercevront qu’il faut faire un grand ménage dans ces cadres assis dans leur bureau, et délégués syndicaux de toutes sortes coûtant des fortunes au gouvernement. Ces gens font des commissions de disciplines sans même vérifier les informations. Lorsque l’on voit tous ce monde assis autour d’une table, qui ont déplacé des agents des quatre coins de la France pour rendre une justice de dictatures nous sommes écœurés. Nous n’avons pas de véritables moyens de recours. Ils qui nous écoutent mais ne nous entendent pas, car la décision est prise avant même de recevoir le dit fautif.

Je comprends le Président de la république qui veut remettre ces fonctionnaires au travail. Car croyez moi, si on remettait tous ces parasites dans le circuit, soit dans les directions des établissements soit dans les coursives, je peux vous garantir que l’état économiserait énormément de millions d’euros. On ne serait plus en sous effectif. Il faut arrêter de faire des simulacres de travail, des réunions aussi inutiles qu’inefficaces, il faut remettre le monde carcéral en marche.

Ainsi se termine la carrière, d’un bon et loyale serviteur de l’état. J’ai tout donné à cette institution, de mon temps, de ma vie privée que j’aurai du consacrer à mon épouse et mes trois filles. Alors que j’avais demandé une prolongation de 10 trimestres, le couperet tombe, c’est un refus, pour raisons de services. Une série d’incidents que les Directeurs m’ont accusé sans preuves, surtout le dernier D…, Franc-maçon qui c’est servi de sa loge pour me dézinguer. Je n’ai ménagé personne dans cette institution. J’ai gueulé les vérités que les autres chuchotaient. Je n’ai pas hésité à traiter un directeur d’ersatz, car c’était une erreur de la nature ce pauvre hère.

Voilà pourquoi se termine en queue de poisson mon parcours professionnel. Dégradé humilié et bannie, comme les bagnards du temps de Papillon. Le résultat c’est qu’une poignée d’opportuniste à la direction font la pluie et le beau temps. J’espère que lorsque ce livre sera publié, mais hélas les éditeurs trop frileux ne l’ont pas voulu. Cela fera prendre conscience aux plus hautes autorités qu’il est temps de faire le ménage auprès de toutes ces planches pourries, afin de redonner les vraies valeurs a cette institution.

Je ne me suis jamais compromis, encore moins avec la direction. Le personnel de surveillance comme beaucoup de détenus, ont de l’estime pour ma personne et j’en suis fière. C’est « Mon bâton de maréchal » Aucun de ces ombres d’hommes ne l’auront. Face aux évènements je n’ai jamais faiblit. Je pars avec beaucoup de regrets et d’amertumes, voir des directeurs, capitaines lieutenant et tant d’autre massacrer notre sacerdoce. Toute cette confrérie « Du déchet de fausses couches » Me donne la nausée. Ils ressemblent à si méprendre aux détenus que je garde. La différence c’est que certains de mes patients on plus d’honneur et de fierté qui ces cloportes, piètres reptiles gluants.

Cette grande famille va me laisser sur le bord de la route sans se soucier de mon avenir. Je leur avais demandé de rester deux ans de plus pour passer du statut de surveillant à retraité avec le moins possible d’écart de revenu. Ils sont prêts à te laisser crever la sur le bord de la route de ma carrière. Il est essentiel de savoir que dans notre métier le plus dangereux ce ne sont pas les voyous. Ce sont les chefs et la direction qui elle est encore plus perverse, scatologique et diabolique. Je me demande pourquoi les syndicats cas ne réclament pas une prime de dangerosité contre les frasques de directeurs en folies. J’oubliais syndicat et direction sont dans la même fosse à purin et entre tas de fumiers on ne se tire pas dans les pattes.

Depuis cet écrit, après cette retraite anticipée, je me suis reconverti dans la sécurité privé et je m’en sors bien. Maintenant je suis engagé politiquement avec pour seul but essayer de changer la politique carcérale et en revenir aux valeurs essentielles de la mise à l’écart des délinquants et surtout de la purger de tout les parasites qui grippent cette institution.

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  • : UN PAS AU DELA DES MURS
  • : RÉFLEXION SUR LE MONDE CARCÉRAL D'ÂPRES MON LIVRE " UN PAS AU-DELÀ DES MURS" OU J'AI PASSE 25 ANS COMME MAJOR DE CETTE ADMINISTRATION.
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