Je viens de retrouver ce texte que j'avais dans mon blog avant qu'il ne disparaisse. je le trouve toujours d'actualité. il y a bien eu des lois contre le harcèlement au travail, mais en septembre 2014 il continue au travail. UN HOMME MORT DANS UN PLACARD VAUT MOINS CHÈRE Q'UN HOMME VIVANT DANS UN UN PLACARD. Et encore moins chère qu'un retraite comme moi en bonne santé et s’étant relevé de toutes les brimades reçues. Même maintenant ces façons pourrie de gérer un établissement sont montés jusqu'au plus haut sommets de ceux qui nous gouvernent, voir tout les scandales actuels.
Voila le must des administrations et j’y suis, depuis le mois de mai 2008. Cet hercule de la solderie, monsieur D… directeur, a eu la touchante attention de m’avertir de cette mutation pendant mes vacances. Au retour de merveilleux congés, je trouve une enveloppe en papier kraft, me disant que j’étais débarqué du service des agents postés.
La manière de me faire parvenir mon nouveau statut, par courrier en catimini, prouve s’il en est besoin que c’est un chantre de la pusillanimité. Il entre bien dans la tactique du harcèlement au travail, saper le moral du fonctionnaire. D’un seul coup du jour au lendemain je deviens un danger public en détention. Alors hop ! Au placard, on me donne le titre d’adjoint à l’infrastructure. C’est à dire bouche trou, oublié enfermé, condamné à ne plus exister. Je suis un pestiféré, rayé du personnel de détention. Je n’ai pas de bureau, je ne sers plus à rien. Comme ce n’est pas suffisant, je reçois un courrier à mon domicile avec accusé de réception, comme quoi il me refuse une demande de prolongement de service. Ce courrier et signé par mon directeur. Un céphalopode du genre humain, qui le matin m’avait serré chaleureusement la main avec un sourire de bonimenteur de supermarché. La veille que je parte en vacance, lors de la notation, cette scorie l’avait dit, après que je lui ai demandé s’il me gardait bien en service posté :
« Ne vous en faite pas Monsieur Huertas, vous restez à votre poste » Il a dit cela en regardant droit dans les yeux.
Je pense avec le recul qu’il devait être aveugle. Le placard un endroit ou l’on met les personnes que la direction ne veut plus voir. Par contre s’il manque de personnel, on retrouve des vertus virginales. Je reprends toutes les responsabilités que j’avais. En plus de le retirer du circuit, ils l’humilient en mettant des interdits. Ils m’ont prohibé d’aller dans les bâtiments de détention. Ils me font coller des papiers sur des fenêtres, tache que l’on donne à faire aux détenus. Tout est fait pour que la personne craque ou entre en dépression nerveuse. Ils lui font des brimades en permanences. Si le malheureux veut porter plainte, pour harcèlement au travail, il devient un paranoïaque dangereux. Du garde des sots aux chefaillons tout le monde s’y met. Ils me mettent tous les maux de la terre sur moi, pauvre hère. De victime il devient agresseur des institutions. Ils attendent le moment où celui-ci excité enverra un uppercut au supérieur. Dans ce cas, la plainte suivra, il n’y aura pas d’amnésiques. Je suis sur qu’ils trouveront des témoins qui n’ont pas assisté à la scène qui auront tout vu en détail. C’est la magie du ministère amer de l’injustice.
Je suis tout à fait conscient que toutes ces institutions, justice, intérieur ou territoriale fonctionnent comme cela. C’est la prime à la pourriture. Le meilleur sera récompensé. Surtout pas le compétent qui aura pris des risques pour son métier, ni celui qui aura sauvé des vies sans le dire, ni l’écrire pour autant. Celui là, s’il jusqu’à le dégoutter pour qu’il donne sa démission ou mieux encore qu’il se fait des remarques sur sa hiérarchie on le sanctionnera. Ils vont aller suicide. Comme cela pas de retraite à payer, des fois qu’il aura tardé à mourir, cela aura coûté une fortune.
Dans le culte de la personnalité cela devient navrant de voir des docteurs ès vilenies mettre au placard des personnes très compétentes mais qui les dérangent. Il y a peu de temps Patrick Poivre D’Arvor a été débarqué du journal télévisé, après plus de vingt ans de bons et loyaux services. Quand est ce qu’il l’a appris ? Pendant ces vacances pardi ! Il espérait rester à son poste jusqu’en 2012, moi 2010. Une autre administration, un homme reconnu, même traitement.
Cela devient navrant de voir des gangrenés de l’âme, qui, lorsqu’ils ont des responsabilités, débauche des personnes, car ils n’apprécient pas leur manière ou façon d’être dans leurs métiers. Il est triste de voir tant de savoir mis au placard. Tout cela au service d’un ego surdimensionné d’un patron qui prend sa décision pour le bien des autres personnels, sans leur demander leur avis.
Je suis au placard et je M’EMMERDE. J’ai envie d’aller au contact de la population pénale. Ils préfèrent des brigadiers parapluies. Ceux qui sont comme eux, qui ont peur de leurs ombres. Ceux qui ne prennent pas la moindre décision sans en avoir référée au chef qui lui-même au aura référé au directeur, qui lui-même en aura référé au garde des sots. Voilà la meilleure solution qu’ils ont trouvée pour effectuer ce métier qui n’est pas une science exacte. Plus on avance dans le temps, plus ils suppriment, les gradés qui savent prendre des responsabilités. Trop de compétences nuises, il n’y a pas si longtemps s’était une référence. Coup de grâce le 21 juillet 2008 ils m’annoncent ma mise à la retraite. Ils refusent ma prolongation, pour raison de service. La boucle est bouclée. L’empêcheur de tourner en rond rejeté comme un excrément putride. Bon il se fait tard je retourne dans mon placard.