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9 septembre 2014 2 09 /09 /septembre /2014 14:30

Je viens de retrouver ce texte que j'avais dans mon blog avant qu'il ne disparaisse. je le trouve toujours d'actualité. il y a bien eu des lois contre le harcèlement au travail, mais en septembre 2014 il continue au travail. UN HOMME MORT DANS UN PLACARD VAUT MOINS CHÈRE Q'UN HOMME VIVANT DANS UN UN PLACARD. Et encore moins chère qu'un retraite comme moi en bonne santé et s’étant relevé de toutes les brimades reçues. Même maintenant ces façons pourrie de gérer un établissement sont montés jusqu'au plus haut sommets de ceux qui nous gouvernent, voir tout les scandales actuels.

Voila le must des administrations et j’y suis, depuis le mois de mai 2008. Cet hercule de la solderie, monsieur D… directeur, a eu la touchante attention de m’avertir de cette mutation pendant mes vacances. Au retour de merveilleux congés, je trouve une enveloppe en papier kraft, me disant que j’étais débarqué du service des agents postés.

La manière de me faire parvenir mon nouveau statut, par courrier en catimini, prouve s’il en est besoin que c’est un chantre de la pusillanimité. Il entre bien dans la tactique du harcèlement au travail, saper le moral du fonctionnaire. D’un seul coup du jour au lendemain je deviens un danger public en détention. Alors hop ! Au placard, on me donne le titre d’adjoint à l’infrastructure. C’est à dire bouche trou, oublié enfermé, condamné à ne plus exister. Je suis un pestiféré, rayé du personnel de détention. Je n’ai pas de bureau, je ne sers plus à rien. Comme ce n’est pas suffisant, je reçois un courrier à mon domicile avec accusé de réception, comme quoi il me refuse une demande de prolongement de service. Ce courrier et signé par mon directeur. Un céphalopode du genre humain, qui le matin m’avait serré chaleureusement la main avec un sourire de bonimenteur de supermarché. La veille que je parte en vacance, lors de la notation, cette scorie l’avait dit, après que je lui ai demandé s’il me gardait bien en service posté :

« Ne vous en faite pas Monsieur Huertas, vous restez à votre poste » Il a dit cela en regardant droit dans les yeux.

Je pense avec le recul qu’il devait être aveugle. Le placard un endroit ou l’on met les personnes que la direction ne veut plus voir. Par contre s’il manque de personnel, on retrouve des vertus virginales. Je reprends toutes les responsabilités que j’avais. En plus de le retirer du circuit, ils l’humilient en mettant des interdits. Ils m’ont prohibé d’aller dans les bâtiments de détention. Ils me font coller des papiers sur des fenêtres, tache que l’on donne à faire aux détenus. Tout est fait pour que la personne craque ou entre en dépression nerveuse. Ils lui font des brimades en permanences. Si le malheureux veut porter plainte, pour harcèlement au travail, il devient un paranoïaque dangereux. Du garde des sots aux chefaillons tout le monde s’y met. Ils me mettent tous les maux de la terre sur moi, pauvre hère. De victime il devient agresseur des institutions. Ils attendent le moment où celui-ci excité enverra un uppercut au supérieur. Dans ce cas, la plainte suivra, il n’y aura pas d’amnésiques. Je suis sur qu’ils trouveront des témoins qui n’ont pas assisté à la scène qui auront tout vu en détail. C’est la magie du ministère amer de l’injustice.

Je suis tout à fait conscient que toutes ces institutions, justice, intérieur ou territoriale fonctionnent comme cela. C’est la prime à la pourriture. Le meilleur sera récompensé. Surtout pas le compétent qui aura pris des risques pour son métier, ni celui qui aura sauvé des vies sans le dire, ni l’écrire pour autant. Celui là, s’il jusqu’à le dégoutter pour qu’il donne sa démission ou mieux encore qu’il se fait des remarques sur sa hiérarchie on le sanctionnera. Ils vont aller suicide. Comme cela pas de retraite à payer, des fois qu’il aura tardé à mourir, cela aura coûté une fortune.

Dans le culte de la personnalité cela devient navrant de voir des docteurs ès vilenies mettre au placard des personnes très compétentes mais qui les dérangent. Il y a peu de temps Patrick Poivre D’Arvor a été débarqué du journal télévisé, après plus de vingt ans de bons et loyaux services. Quand est ce qu’il l’a appris ? Pendant ces vacances pardi ! Il espérait rester à son poste jusqu’en 2012, moi 2010. Une autre administration, un homme reconnu, même traitement.

Cela devient navrant de voir des gangrenés de l’âme, qui, lorsqu’ils ont des responsabilités, débauche des personnes, car ils n’apprécient pas leur manière ou façon d’être dans leurs métiers. Il est triste de voir tant de savoir mis au placard. Tout cela au service d’un ego surdimensionné d’un patron qui prend sa décision pour le bien des autres personnels, sans leur demander leur avis.

Je suis au placard et je M’EMMERDE. J’ai envie d’aller au contact de la population pénale. Ils préfèrent des brigadiers parapluies. Ceux qui sont comme eux, qui ont peur de leurs ombres. Ceux qui ne prennent pas la moindre décision sans en avoir référée au chef qui lui-même au aura référé au directeur, qui lui-même en aura référé au garde des sots. Voilà la meilleure solution qu’ils ont trouvée pour effectuer ce métier qui n’est pas une science exacte. Plus on avance dans le temps, plus ils suppriment, les gradés qui savent prendre des responsabilités. Trop de compétences nuises, il n’y a pas si longtemps s’était une référence. Coup de grâce le 21 juillet 2008 ils m’annoncent ma mise à la retraite. Ils refusent ma prolongation, pour raison de service. La boucle est bouclée. L’empêcheur de tourner en rond rejeté comme un excrément putride. Bon il se fait tard je retourne dans mon placard.

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 19:36

Je viens de retrouver ce texte qui avait disparu de mon blog mystérieusement, il se trouve qu'il est toujours d’actualité en mois de septembre 2014

COMME ZOLA J'ACCUSE

J’ACCUSE

Je me suis aperçu avant de quitter cette grande famille, la secte du ministère amer des injustices, l’étendue de tout ce qui était caché sous prétexte de démocratie et de justice. Ces êtres enfermés dans leur tour d’ivoire savent-ils ce que veut dire le mot justice, ont-ils seulement conscience de ce qu’ils font.

Comme disait Zola au moment de l’affaire Dreyfus :

J’ACCUSE : le ministère de la justice de ne pas respecter ne pas respecter le devise de la France : Liberté, Egalité, Fraternité. De traiter leurs agents avec moins de sollicitude et d’égard que les bourreaux que nous gardons dans nos geôles.

J’ACCUSE : ce ministère de ne pas respecter les droits de ces fonctionnaires. De corrompre par contrainte et harcèlement les agents surtout les plus faibles. Il se trouve que je viens de gagner un recours contre se ministère, il a un mois pour me le notifier, le mois est passé, toujours rien. Ces gens de la justice ne respectent même pas une décision du tribunal administratif. Ils font comme s’ils n’avaient jamais eu cette décision.

J’ACCUSE : mon directeur M X ainsi que les autorités qui les cautionnent de faire des faux de ne pas respecter les procédures, pour des actes comme une suspension, mises à pieds etc. etc. Ce ne sont ni plus ni moins que des voyous avec des méthodes de voyous, s’ils décident de prendre une décision même non réglementaire, ils le peuvent le faire du jour au lendemain en rendant compte à une hiérarchie complice et bienveillante. Toi avec ta bonne foi, tu arrives à démontrer qu'ils se trompent, qu'ils ont fait des erreurs de procédures. Là ils ne te réintègrent pas aussi vite qu'ils t’ont fait partir. Ca se traduit dans un premier temps par une perte de salaire. Ensuite par des angoisses et enfin si tu n’en peux plus, tu prends un flingue et tu te tires une bastos dans le citron, parce que tu n’auras pas eu le courage de foutre une balle dans la tête au salaud qui t’aura contraint à cet acte.

J’ACCUSE : le ministère de la justice ainsi que certains de ces directeurs de non assistance à personnes en danger. Je les accuse virtuellement, d’avoir étaient le doigt qui a appuyé sur la gâchette pour tuer l’agent. Ils font comme dans le roman d’Agatha Christie des : « Petits crimes entres amis »

J’ACCUSE

Toute cette administration de se comporter comme une organisation secrète. Avec ces réseaux d’informateurs. Avec une injustice qui ne va que dans un seul sens. Les médias s’émeuvent des pendaisons de détenus, mais ils ne s’occupent pas des tentatives et suicide du personnel de surveillance. Et pourtant il y en a beaucoup trop pour un ministère de la justice.

Je dois être candide mais je n’arrive pas à comprendre comment de gens qui se disent responsables probes soit en contradiction par rapport à leur personnel. Comment les responsables d'industrie aussi grosse qu’un ministère, de la justice de l’intérieur et de l’éducation peuvent se comporter avec leur personnel. On a beau leur écrire de lettres pour se justifier pour montrer et démontrer que nous avons raison, ils se buttent et attentent que pourrisse la situation.

J’ACCUSE : l’institution de faire devenir des citoyens honnêtes, travailleurs bien équilibrés des terroristes du désespoir. Je les accuse, de nous humilier, de nous faire passer pour des bons à rien, pour des malades mentaux schizophrènes, paranoïaques. Je les accuse de fournir l’arme pour se suicider ou tuer des personnes de cette institution. Ensuite se lamenter avec des « y faut kon et des y a ka » Ca sera trop tard deux morts sur le carreau et deux autres sur des chaises roulantes à vie.

Tout cela parce qu’un X ou autre sortie fraîchement des écoles auront pris des décisions sans en peser les conséquences et sans s’apercevoir de leur inconséquence. Certains se désintéresseront de leur personnel. Car ce qui les passionne c’est la neuvième symphonie de Beethoven, interprété par le philharmonique de Berlin sous la direction d’Herbert Von Karajan. Les concertos brandebourgeois de Jean Sébastien Bach ou de Scarlatti. Nietzsche, les peintres impressionnistes ou dadaïstes. Alors vous pensez les petits surveillants que viennent congestionner le fonctionnement de sa boutique, irrite au plus au point. Lui qui a régulièrement des conversations sur les destinées de l’art avec des éminents artistes ou politologues. Voila qu’une espèce de major vient le contrarier. J’accuse notre hiérarchie de s’occuper plus de leurs vies personnelles que de leurs établissements. TU SAIS J’AI UNE CARRIERE A FAIRE SI JE DOIS T’ECRASER JE N’HESITERAIS PAS. C’est un chef de détention M W qui m’a fait cette remarque, le personnage le plus important après le directeur.

Voila, comment ils détruisent une détention, les surveillants comme les voyous qui sont souvent plus respectable qu'eux même.

Maintenant que je suis a la retraite avec le recul, non seulement je les accuse d'être irresponsables, mais de volontairement avoir ce comportement pour asservir ceux dont ils ont la responsabilité en plus des sont des S...............ET ILS CONTINUENT ENCORE EN 2014 EN TOUTE IMPUNITE. LE DECHET DE FAUSSE COUCHE CITE PLUS HAUT QUI N’A PAS HESITE A M’ECRASER EST TOUJOURS EN PLACE ET CONTINUE A FAIRE REGNER LA TERREUR COMME KIM JONG EN COREE. J’ESPERE QUE MON ENGAGEMENT POLITIQUE ME PERMETTRA UN JOUR DE FAIRE RENDRE DES COMPTES A CES AMIS DE JUDAS.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 14:12

Ce texte je l'ai écrit en 2011 il est toujours d'actualité c'est pour cela que je le remet en mémoire

Ce jour 20 novembre 2011 les faits divers ou d’automne, nous apprennent qu’une jeune fille de 17 ans vient de se faire violer, tuer et bruler par un copain de classe du même âge. Dramatique direz vous… non consternant, car le violeur tueur avait déjà agit. Il devait passez au tribunal pour se faire juger. Mais attention mesdames et messieurs, c’était un mineur et il fallait le protéger, ne surtout pas le laisser dans une structure fermé, il aurait été traumatisé. Oui il avait violé et presque tuée sa victime. Il ne fallait surtout pas que ca se sache dans son nouveau collège, que personne n’ai connaissance que la victime que a eu son vagin et utérus défoncé, pilonner par cette brut sanguinaire, qui en plus a cru son dernière heures venu. Cette martyre avait prévenu et avait dit « il va recommencer et il va tuer ». Ho, une victime ça ne fait que dramatiser. Elle a été écartelée, blessée dans sa chaire, mutilée à vie, ce n’est pas grave. Il faut surtout que le déchet de fausse couche d’agresseur ne soit pas traumatisé. Lui il a un avenir à faire, un avenir de serial tueur, violeur et dépeceur, ça c’est important. Mettre des mineurs en prison, vous n’y pensez pas bonne gens, il ne risque pas de tuer en liberté, serions nous devenu une dictature pour enfermer des mineurs. Dans mon bouquin « un pas au delà des murs » j’ai la solution.

De toute façon avec le profil que cette personne a, il n’aurait jamais du se retrouver dans une école comme celle la. On aurait du le laisser dans un centre protégé en attendant son procès. De plus ces utopistes et incompétents de psychiatres, psychologues, n’aurai jamais du le laisser sortir. En 20 ans de métier sans avoir tout les diplômes de ces messieurs, vendeur de vent, je savais ceux qui recommenceraient. Notre société a le devoir de protéger les honnêtes gens. Alors, ceux qui enfreignent les lois pas de pitié. Il faut qu’ils sachent ce qu’ils risquent avant même qu’ils fassent leurs infractions. Non. Nous ne les tuerons point, mais il faut appliquer la loi avec une extrême sévérité. La perpétuité ne doit pas être un vain mot mais une réalité. Des années 60, à nos jours si nous avions appliqué la loi de façons rigoureuse, je suis sur que nous aurions sauvé des centaines de victimes de récidiviste. La victime et les parents de celle-ci, c’est à perpétuité qu’ils auront la douleur. Mais le type qui aura fouillé et éviscéré les entrailles d’une jeune fille, au bout de 25 ans de prison aura le droit de vivre normalement, et en plus, il faudra prendre des égards car il aura fait de la prison.

ARRETONS LE MASSACRE. LAISSONS CES HORS LA LOI, HORS LA LOI, C’EST A DIRE EN PRISON.

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 14:02

Texte hélas toujours d'actualité en 2014 et qui avait mystérieusement disparu de mon blog

En maison d'arrêt nous recevons les mises en examens après que le juge des libertés leur ait notifié leur mise en détention.
C'est le moment le plus important pour nous, comme pour la personne incarcéré surtout si c'est la première fois. Il arrive menotté chez nous. Les agents le désentravent, le fouille à corps. Ils le font déshabiller entièrement, même le slip ... Ils regardent s'il n'y a rien dans les vêtements, lui font ouvrir la bouche, regarde sous les testicules, le font se retourner. Toutes ces précautions, qui peuvent paraître barbare, c'est pour s'assurer qu'il n'a rien caché sur son corps qui puisse atteindre à son intégrité, ou contrôler s'il a des substances illégales, voir médicament (souvenez-vous papillon au bagne l'endroit ou il cachait ses plans). Ensuite nous lui remettons ces vêtements. Lorsque j'enregistre sa mise à l'écroue lui enlève, toutes les valeurs qu'il à sur lui et je les déposes au coffre. Je lui donne un numéro d'écrou, symboliquement il perd son identité, et nous ne l'appelons plus monsieur, mais par son mon ou numéro d'écrou, mais nous le vouvoyons. Ensuite je lui fourni un nécessaire de toilette et des draps et je l'emmène au quartier arrivant et je mets seul ou a plusieurs dans une cellule. Sur ce dernier point, mon choix se fait sur au moins deux critères. Le premier, s'il n'y a plus de place au quartier arrivant la question ne se pose pas, nous sommes obligés de doubler voir tripler le nombre de personne quitte à mettre un matelas par terre. S'il reste de la place je peux le mettre seul. Ce choix je fais car mon expérience et mon professionnalisme me permet d'évaluer le risque et ce qui est bien pour le détenu. Il toujours plus facile de le mettre avec un codétenu (pas de son affaire bien entendu), car mutuellement ils pourront se surveiller, se soutenir à passer ces première heures enfermées dans des cages. Oui CAGE, car c'est la première impression que nous avons lors que nous passons de la liberté à la prison.
C'est souvent dans cette prise de contact avec les détenus que j'ai excellé, plusieurs de ceux-ci m'ont, dit heureusement que c'est vous qui m'avait écroué autrement je me serais foutu en l'air. Je tiens à dire, à toute ma hiérarchie de merde que j'ai pus avoir dans ma carrière et surtout à toi Vastequaise, que c'est des jugements comme cela qui m'ont donné du baume au cœur. Et non des T 0 S (témoignage officiel de satisfaction). Torchon donnait aux membres officiels de la cour des chefs ou directeurs. Et ce sont des phrases dites par ces personnes incarcérées qui me servent de médaille.
Il faut savoir que c'est un des moments les plus important dans la vie d'un détenu (comme le passage en jugement au tribunal) le premier écrou. S'il est mal fait ou mal apprécié nous avons une chance sur deux d'avoir une autolyse, une auto mutilations ou autre tentative de refus de cette situation particulière. Bon nombre de mes collègues ont passé des nuits tourmentées pour avoir négligé ce moment. Il faut se rendre compte que la personne que nous recevons vient de
passer 24 ou 48 heures de garde à vue dormie quelques heures dans les souricière de la police judiciaire. Les policiers qui ont fait leur travail (excellent) ont maintenu la personne dans un état psychologique très tendu. Il faut savoir que pour l'être humain se sont des moments intenses. Soit il ne veut pas faire des aveux, mais les preuves s'accumulent, contre lui. Soit il ment, et les policiers sont obliger de prolonger la garde a vue. Soit ils sont accuser de faits
qu'ils n'ont pas commis et mis en détention par un juge débutant aussi criminel que le responsable la fait mettre en garde à vue. Oui, Outreau le plus bel exemple d'un petit juge incapable et briseur de vie. Pour les drogués après cette garde à vue nous les recevons dans des états pitoyables, ils n'ont plus eu leurs doses de came et ils sont en manque surtout au bout de 48 heures.
C'est là qu'intervient Zorro, c'est à dire moi. J'ai toujours pris le temps de leur parler. Je leurs ai expliqué pourquoi nous les fouillons à corps, ce n'est pas pour les humilier, mais pour leur sécurité comme la notre. Mais, je sais que cet acte lié à l’intime, est très dur. Je les ai emmenés avec gentillesse dans leur cellule. Je me suis renseigné, sur leur état de santé. Suivant les cas j'ai toujours privilégié une visite préventive d'un médecin plutôt qu'une urgence du SAMU. Il m'est arrivé souvent de discuter sur le bout du lit avec les arrivants (mes agents étant devant la porte pour ma sécurité). Je suis souvent arrivé à calmer leurs profondes angoisses. Etant sensible à se passage, les comprenant, ils se sont sentis rassuré.
J'ai sauvé beaucoup de vies, avant même qu'elles n'atteignent le désir d'auto destruction. C'est un comportement essentiel à avoir surtout pour les premières incarcérations. Ca aurait été un Dutroux, j'aurai agis de même. Il ne doit pas se suicider en arrivant. Ensuite lorsque « l'ordure» car nous avons des Dutroux ou même acabit, sont placé en bâtiment, je deviens un agent zélé du code de procédure pénal, avec tout les désavantages.
Pour les habitués, la ce n'est pas la même chose, en général, ils sont venus avec la valise, le nécessaire de toilette, de l'argent pour pouvoir cantiner. Ils n'ont pas de complexe avec la fouille à corps. Souvent, ils de demandent « Chef, il y a Remi, mon pote de la cité, il est rentré pour une autre affaire que la mienne, tu peux me mettre avec lui ». Car il sait que s'ils sont dans la même affaire ils ne peuvent pas être dans la même cellule.
Ce passage est le pire moment de la vie d'un innocent. Je pense encore aux accusés d'Outrau. Ce faire fouiller, jusque dans les entrailles. Se faire humilier et si on proteste trop fort contre un surveillant et qu'on l'insulte on fait 45 jours de trou. Oui toi le crabe mon ami surveillant, cela t'ai arrivé. Tu t'ais fait balancer (pour un trafique auquel tu n'as jamais participé) par un voyou « Darou » qui balançait tout au chef surtout des fausses informations. Il faut savoir qu'il se ne sait ni lire ni écrire. Je le sais car j'ai aussi était victime ce résidu, et toujours ce chef Vastequaise qui l'a cru. Tu as ensuite été lavé de tout soupçons et tu as eu courage de revenir en détention au milieu des voyous. Chapeau. Malheureusement un accident de chasse t'a fait partir trop jeune. Je pense à toi. Donc l'innocent devient aux yeux de tous un horrible assassin, voleur, violeur, pédophile, salop. Et les journaux en font les gorges chaudes. Et puis comment accepter d'être en prison lorsque on sait que I’on est aussi innocent que le bébé qui vient de naître. Comment accepter ces 4 murs. Alors pour tout ces innocents, nous les surveillants on se doit d'être bienveillant, nous ne sommes pas des juges. Qui sait si un jour, tu te retrouves pour meurtre en prison parce que tu t'appelles Dupin. Et que l'assassin s'appelle ainsi Dupin est c'est un homonyme .

Quand à ceux qui ont fait du mal, la prison est actuellement un annexe du club méditerranée elle n'est ni sévère ni dissuasive.

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 12:31

Je trouve ce texte très beau et d'actualité. Bien sur il a disparu de mon blog, c'est pour cela que je le remet.

Ce sujet tabou existe derrière les barreaux, comme elle existe dans la société. Dans les maisons d’arrêts, leur nombre est minime. Dans ces enceintes le temps est consacré à la préparation du procès. S’il ne reste pas longtemps à l’intérieur, il n’a pas le temps d’altérer ses sens, s’il est un hétérosexuel, dit normal. Les visites au parloir sans dispositif de séparation permettent même à leurs corps défendant d’avoir un équilibre presque stable avec des relations sexuelles avec leur partenaire. En général la famille est encore là, le stress du procès fait oublier la libido.

Le problème se retrouve dans les établissements de longues peines. Apres le procès si la personne a pris une lourde sanction, doucement sa famille ne viendra plus le voir le temps le coupera du monde extérieur. Un jour il rencontrera en cellule un hétérosexuel comme lui qui en peine d’amour, ils se feront des gentillesses. Ces douceurs deviendront des caresses et comme hors du temps et de toute civilisation. Malgré eux à leur corps défendant et impatients se feront l’amour, et abandonnés de tous, ils retrouveront l’affection qui leur manquait.

Ces amours existent, se vivent dans la clandestinité, mon frère Hubert, journaliste me disait « En prison il vaut mieux être homosexuel qu’hétérosexuel. Il est vrai que pour eux à l’intérieur ils sont logés, nourris, soignés, peuvent vivre leur histoire d’amour sans problème de manque » Il n’a pas tout à fait tort mais ce n’est pas systématique. Cette proximité permet à ces gens de mieux vivre leurs sexualités contrairement aux hétérosexuels.

Le plus terrible et difficilement contrôlable se sont les viols en prison. Un détenu pour assouvir ses bas instincts est prêt à éclater le cul d’un détenu moins fort lui. Il peut lui faire subir les pires outrages, ramasser ou lécher sa merde. Il le tiendra en respect menaçant sa famille, son intégrité s'il en parlait au surveillant ou à son foyer. Dans notre quotidien de nous les gardiens, c'est difficilement repérable. La personne est tellement terrorisée. Elle est sous le syndrome de Stockholm, elle se comportera de façon relativement normale face au personnel comme à ses proches.

C'est la nuit que des cris terribles déchirants à la limite du tolérable sont entendus. L'architecture des murs ne nous permet jamais de repérer la geôle et de faire stopper ces supplices. Le bourreau le sait bien et stop toujours avant notre intervention ce qui rend ces cas, rares, difficile à résoudre.

Dans les vieilles prisons la nuit est un moment lugubre pour tout le monde. Les détenus se retrouvent pendant plus de 12 heures ou seul ou à plusieurs dans 3 mètres sur 3 mètres face à leur claustration et à leurs peines. Alors pour exister et se prouver qu'ils respirent, ils poussent des cris qui éventrent la nuit. Ils s'hèlent à gorges déployées. Ils épandent des litanies, des suppliques inutiles à d'autres, à l'autre bout de la détention qui leurs répliquent avec des mots aussi inutiles qu'ontologiques pour eux. Pendant ce temps là des codétenus se font violenter et déchirer leur fondement au vu et au su de tout le monde.

La seule parade en maison d'arrêt est d'essayer d'examiner au mieux le profil des individus avant de les mettre ensembles. Ils ne restent plus qu’à les inviter à avoir des préservatifs en cellule si l’irréparable arrive. Aujourd'hui c'est très difficile d'empêcher ce genre de dérive dans ce monde clos. Les victimes ne peuvent pas ou ne veulent pas en parler aux assistants sociaux. Ils se trouvent dans le même cas que les personnes victimes d'incestes ou de viols à l'extérieur. La honte et la peur les envahies, la pression du persécuteur est tellement forte qu'ils ont même peur pour leur famille.

La seule solution consisterait, lors de leur audience arrivant, d'avoir des entretiens longs avec nos CSP le personnel socio-éducatif ainsi qu'avec le neuropsychiatre. Ces personnes pourraient évaluer au plus juste les risques. Ils les préviendraient en les mettant seul en cellule. Le problème c'est que pour six cents détenus le nombre de fonctionnaire et du personnel médical est insuffisant.

Comme dehors la loi du silence l'emporte sur la peur et la terreur. J'ai vécu dans le cadre de mon métier une tentative de viol de la part d'un de mes collègues. Je tiens à raconter cela car il y a un avant et après. Lorsque le mot viol est prononcé, il ne résonne plus de la même façon.

C'était au début des hospitalisations de mon épouse, je me trouvais seul chez moi, les trois filles reparties dans la famille. Je croyais avoir un camarade pour me soutenir dans cette épreuve. En guise de soutient, je me suis retrouvé face à un monstre.

Ce soir là j'étais seul. Je lui ai proposé de venir discuter autour d'un verre. Il est venu mais semblait avoir déjà usé de breuvage euphorisant. Je l'ai fait rentrer, nous avons discuté de la vie et autres banalités, à un moment il m'a dit :

"Baisses ! La lumière et le son de la télévision" D'une inflexion sec.

Je n'ai pas compris cette façon brusque de s'adresser à moi. Je me rassois sur le divan. Il a posé sa main sur le haut de ma cuisse. A ce moment j'ai commencé à être effrayé. Il faut dire que ce piètre hominien devait faire pas loin du quintal, pour un mètre soixante quinze. Pour couronner le tout il était un assidu des salles de musculation. Donc lorsque j'ai voulu lui enlever cette maudite main, il m'a envoyé une claque. Dans des situations comme celle ci tout s'effondre. Il n'y a plus de « S'il me fait ça, je lui donne un coup de pied dans les parties génitales » Non ! A cette seconde je suis terrorisé. La frayeur s’empare de tout mon être. J’ai très peur. Je panique, le reste de clairvoyance c'est pour repousser le plus longtemps possible les attaques. J’espère ne pas me faire exploser mon intimité, pas habituée à ce genre d'introspection.

Je me suis levé en me dirigeant vers le buffet espérant trouver une quelconque arme, couteau, bombe lacrymogène. J’essayais de détourner l'attention qu'il pouvait me porter, quand d'un ton sec et sans équivoque il m'a dit :

"Reviens immédiatement qu'est ce que tu va chercher là-bas !"

J'avais le sentiment qu'il avait lu dans mes pensées. Je suis retourné vers le sofa la tête basse comme un animal qui va à l'équarrissage. Je lui ai dit pourtant tu es bien un hétérosexuel ? Il a répondu "Je suis bisexuel" Je me suis encore plus recroquevillé dans ce canapé pas assez profond pour me faire disparaître du cauchemar dans lequel j'étais. La panique est encore montée d'un cran.

Il m'a demandé d'allumer des bougies et d'éteindre les lumières. Comme un gourou préparant un sacrifice humain, mais le sacrifié c'était moi. Il a posé sa main despotique sur ma verge par-dessus mon Jean. Je l'ai enlevé. Alors avec des éclairs de folies qui brillaient dans ces yeux, il m'a envoyé de violents coups de poing et a tenté de m'étrangler.

Dans ce moment je ne me senti plus rien, perdu au milieu d’un océan qui allait m’engloutir. Je me suis préparé au sacrifice. L'instinct de survie est plus fort que la raison et tant pis si après on se sent un enculé toute sa vie, souillé. Il me restera toujours on fond de moi, la reproduction de cette verge qui m’aura perforé à jamais. Cette image ne partira de mon corps qu'à ma mort, avec mon déshonneur, ma peur. Il faut surtout garder au fond de soi ce terrible secret. Certaines personnes se suppriment ne supportant plus ce fardeau.

Apres m'avoir frappé avec toute cette bestialité il me dit :

" Va te foutre à poil dans la chambre et vite je vais t'enculer ça va te faire du bien"

Je ne l'ai pas fait. J'ai encore reçu des coups et quelques claques. Ce soir là, je devais avoir un ange qui veillait sur moi. A aucun moment je n'ai eu à immoler les parties intimes de mon anatomie. Au prix de multiples mots, atermoiements, j'ai pu le conduire à la porte que j'ai fermée à triples tours. Ensuite j'ai installé une corde à la fenêtre de la chambre à l'opposé de la porte d'entrée de peur qu'il ne l'enfonce et m’enfonce son pieu dans mes chaires, cela pouvait me permettre de m'enfuir.

Si je raconte cela, c'est pour faire comprendre qu'il est facile de parler de viol avec de grandes doctrines souvent fumeuses, mais tellement éloigné de ce qui est vécu sur l'instant:

" Moi il me touche, je l’assassine ou il pose une main sur une partie de mon corps, je lui envoie un coup de pieds dans les "couilles" Il se lamentera d'en avoir eu.

Il faut leur pardonner ce sont des souffreteux. Le seul "hic" De toutes ces allégations, dans ces situations où nous sommes le martyre, nous perdons plus de la moitié de nos capacités à réfléchir. Il y a la peur, l’effroi qui paralyse, ensuite il n'y a plus rien pour se rattraper. On s’accroche à la vie, tant pis pour cette chaire qu'un malade va fourrager jusqu'aux entrailles, pour rassasier des bas et abjects instincts.

Il faut avoir vécu ces moments pour les comprendre. Les ayant subit presque dans ma chaire. Je pense savoir ce que peut ressentir une femme soumise aux mains et au sexe d'une brute que rien n'arrêtera dans sa détermination. Plus on se débattra, plus on excitera la violence, ni la sauvagerie ni la mort ne le fera se calmer. Il y en même qui continue sur le cadavre fraîchement trépassé.

Il y a des mortifications qui sont si dures que les mots n'existent pas et des souffrances si fortes que les hommes ne pourront jamais comprendre. Pourquoi les humains sont-ils si indulgents avec ces crimes ? Peut-être, ont-ils peur que de vieux démons se réveillent.

Si j'ai mis un peu de ma vie personnelle, c'est pour faire comprendre aux caïds de bistrot que devant un tel acte nous avons peur, nous perdons tout nos moyens. Seul l'instinct de survie commande. Même si après la plaie se referme le trou du cul reprend sa forme initiale. Jusqu'à notre mort il y aura toujours un énorme trou que nous aura défoncé notre vie, et si la douleur morale est trop forte on se suicide. Le viole existe en prison s'est pour ça qu'il fait être encore plus vigilant pour éviter aux victimes d'avoir une double peine.

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 14:39

MIS A JOUR LE 3 SEPTEMBRE 2014

Extrait de la déclaration universelle des droits de l’homme :

Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité.

De plus, il ne sera fait aucune distinction fondée. Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés dans la présente Déclaration, sans distinction aucune, notamment de race, de couleur, de sexe, de langue, de religion, d'opinion politique ou de toute autre opinion, d'origine nationale ou sociale, de fortune, de naissance ou de toute autre situation sur le statut politique, juridique ou international du pays ou du territoire dont une personne est ressortissante, que ce pays ou territoire soit indépendant, sous tutelle, non autonome ou soumis à une limitation quelconque de souveraineté.

Avant de commencer mon laïus, je tiens à dire que la France est un pays laïc, ayant été sous l’influence de la culture chrétienne.

Alors barbus, islamistes en robe blanche et djellaba, gandoura qui roulent en BMW ou PORSCHE vous m’emmerdez. Surtout avec vos femmes qui vous suivent avec le niqab à grillage dont les doigts sont garnis de bagues à 10 plaques. Le coran demande l’humilité, Ferrari, femme entièrement voilée avec de bijoux à 10 plaques ou est l’humilité. Quand à leur femme, qui te dit que ce ne sont pas des putes du bois de Boulogne ou des PDG voir ministre important. Le voile intégrale permet tout. Si on les moyens, payer une soubrette pour jouer le rôle d’épouse. Donc se voile intégrale est de la perversion, de la provocation mais n’a rien de religieux. Vous ne pensez pas que vous, vous foutez de la gueule des français avec vos règles. Je vous rappelle que le peintre moustachu à commencée comme ca pour avoir la race aryenne.

Vous imposez votre culture religieuse qui n’est pas celle de ce pays. Soyons large d’esprit. Acceptons vos niqabs. Quoique, un jour j’ai vu a CAP SUD centre commerciale une femme entièrement voilée de la tête aux pieds avec du grillage devant les yeux. Le problème c’est que la tissus était tellement fin que nous voyons qu’elle avait un string, ce que je trouve encore plus choquant qu’une mini jupe, provocation ou connerie ?????? Les deux mon General. Bon admettons dans votre religion en France, il vous faut des gandouras ou chechia et barbe pour ressembler au prophète. Pourquoi pas. Mais 98 % d’entre vous ne respecte pas le coran. J’ai lu les sourates du coran. Il dit qu’il faut respecter votre prochain. Vous faites le contraire. Les sourates prônes l’humilité, vous avez besoin de grosse voiture pour exister et des kilos d’or sur le corps, c’est contraire à l’esprit du coran. Le ramadan qu’elle hypocrisie. Vous mangez du levé au couché du soleil, c’est bien. Mais au couché du soleil vous dévorez comme des gorets vous faites des orgies de bouffes et vous baisers vos femmes à couille rabattue. Alors que le ramadan est un période où on met son corps au repos. A la tombée de la nuit on mange pour se redonné des force pour passer le jour suivant, en pensant à ceux qui n’ont rien. Pour finir vous ne respecter pas le pays ou vous vivez.

ALORS MOI JE VOUS DIS FOUTEZ LE CAMP ET RETOURNER DANS UN PAYS DU MAGREBH QUI ET DE MEME RELIGION. MAIS VOUS ETES TOUS DES LACHES. Car c’est bien plus confortable de vivre en France culpabiliser ceux qui ne vous aiment pas, que de retourner dans des pays ou les lois sont plus strictes.

LE CORAN PRECISE QU’UN MUSULMAN DOIT VIVRE EN TERRE MUSULMAN DONC PAS EN FRANCE.

Nous en avons marre de supporter votre arrogance, vos voiles qui ne caches rien sinon les plus grandes dépravations sexuelles des femmes, vos gandouras.

Il faut interdire tous signes ostentatoires dans le domaine public. Une soutane de curé. Les sœurs avec tous leurs attirails sont cloitrées et vivent leur bonheur avec dieu sans l’imposer aux autres. Musulman prenez exemple sur eux. Une kippa avec des drag look pour les juifs, tout ces éléments distinctifs doivent être interdit sur le domaine public.

Je dénonce ce détournement de textes sacrés. Au XXI siècles c’est l’islam. Aux croisades, les chrétiens avec sa cohorte de morts. Plus récemment les protestants en Irlande.

Hommes, femmes revenez à des vies plus simples et saines. Respectez les autres. J’aime les musulmans qui respecte le coran et pas ceux qui l’interprètent à leur manière. Comme les évangiles et la torah, la parole de dieu, n’est que tolérance, respect des autres, humilité. Elle n’est pas destructrice, elle est fédératrice entre les hommes de bonnes volonté.

FEMME MUSULMANNE CONTINUEZ A PORTER LE VOILE EN FRANCE ET NE VOUS ETONNEZ PAS QUE LE FRONT NATIONAL MONTE. UNE FOIS AU POUVOIR IL VOUS OBLIGERA A QUITTER VOTRE VOILE, SI VOUS RESTEZ EN FRANCE. SINON RETOUR AU PAYS D’ORIGINE. VIVE LA FRANCE. VIVE LA CHARIA ET VIVE LA REPUBLIQUE ISLAMIQUE.

Parole de major

Je vous conseil de lire « la Tunisie vient d’interdire le port du niqab » chez Mutien. Article très édifiant sur ce que dit le coran.

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31 août 2014 7 31 /08 /août /2014 10:04

Jusqu'en 2008 j'y ai participé et voila comment je l'ai ressenti

Trou, gnouf, en langage pénitentiaire le quartier disciplinaire. C'est un endroit un peu retiré de la détention ou le détenu est puni pour avoir commis des infractions au règlement intérieur. Pour accéder aux cellules la présence d'un surveillant et de gradé de poste est obligatoire. Chacun a une clef différente, pour ouvrir les deux portes, ce qui assure dans tous les cas une intervention avec au minimum deux personnes.

Pourquoi ? C'est le seul moyen pour arrêter un écart ou une violation volontaire du règlement. Si un détenu rentre de la drogue, surpris en train de fumer du shit, se bat, refuse un ordre, frappe le personnel ou met la vie en danger de codétenus. Nous l'emmenons au quartier disciplinaire en prévention pour faire cesser immédiatement la faute. Si celle ci ne présente pas un caractère d'urgence il est convoqué à une date ultérieure au conseil de discipline.

Conseil de discipline ou prétoire, tribunal intérieur, siège le Directeur ou son délégué, un personnel gradé et un surveillant. Le détenu est debout, souvent dans un carré peint sur le sol, devant ces trois personnes assises devant lui et derrière des tables, suivant son état de stress il est entouré d'un ou plusieurs surveillants, depuis quelques années il peut être assisté par un avocat ou un mandataire.

Le Directeur lit les faits qui sont reprochés à l'incriminé détenu, ensuite il lui donne la parole pour qu'il s'explique. Le brigadier, voir le surveillant peut poser des questions pour essayer de comprendre ce qui l'amène à comparaître. Ensuite la parole est donnée à l'avocat qui peut trouver des erreurs de procédure et défend son client du mieux possible dans des conditions loin d'une justice sereine.

Le Directeur et les deux agents se réunissent à huit clos pour délibérer de la sanction à donner ou de la relaxe. Je me suis aperçu que la défense de l'avocat n'amène rien dans les décisions, sauf pour les vices de procédures. De toute façon le directeur a toujours le dernier mot. Ensuite nous faisons entrer l'accusé pour lui faire part des décisions prises à son encontre, le détenu peut faire appel de son jugement auprès du Directeur régional dans les 7 jours. Comme l'appel n'est pas suspensif, il fera de toutes manières toujours sa peine avant la réponse.

Une fois mis en cellule disciplinaire, les détenus, sachant que le Directeur du Pontet a peur même de son ombre. Ils se font passer le mot pour faire soit des tentatives de suicides avec des bouts de drap tellement ténu que nous voyons le jour à travers. Soit ils optent pour le feu avec les allumettes réglementaires à trois papiers pas quatre. Halte au gaspillage ! Ils brament, disent qu'ils sont claustrophobes. Alors telle Zorro, le neuropsychiatre arrive, et fait la solution-miracle, papier torchon, pour le sortir. Il y a toujours l’acquiescement de A... directeur, notre majesté et maître, qui ne conteste rien pour faire sortie la créature alors qu'il en a les moyens mais la peur de son ombre l'en empêche.

Pour les 20 % maintenant qui font leur punition en entier cela devient un double châtiment. En plus ils ont les diminutions de remises de peines. De bouche à oreille les détenus savent très bien qu'en faisant des essais de suicides simulés, ils sortent rapidement de ce quartier. La frilosité et la peur des chefs d'établissements rendent le quartier disciplinaire obsolète. L'OIP, les droits de l'homme on maintenant totalement raison de demander sa suppression, car plus applicable de façon cohérente.

En contrepartie, il faut continuer à avoir un conseil de discipline qui lui enlèvera des réductions de peine en fonction des fautes reprochées. S'il n'a plus de remises de peine le faire passer en comparution immédiate et le juger pour le délit ou de la faute. Il est fondamental d'avoir un moyen d’admonestation afin que les plus déchaînés essayent d'être respectueux de la réglementation.

Il faut que le ministère de la justice nous accorde l'assermentation. Il ne faut plus que nos propos soient mis en doute. Celle-ci est bien donnée aux gardes champêtres dont la mission et bien moins délicats que la notre.

Je pense qu'il faut actuellement réserver quelques cellules que j’appelle de décompression ou le détenu après une bagarre agression ou autre se rendra. La personne restera le temps de se calmer après suivant ce qu’il a fait. Ensuite nous pourrions le diriger, vers une affectation en correspondance avec son état d’esprit voir vers un transfert, pour retrouver le calme.

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 10:56

TOUJOURS RECUPERATION ET ACTUALISATIONS DE TEXTES MYSTÉRIEUSEMENT DISPARUS

Lorsque j’ai mis le premier orteil dans une prison, je ne me doutais pas qu’il y avait autant de monde. Détenu, personnel de surveillance, et intervenant intérieur et extérieur. C’est une véritable ruche.

Il y a plein de détenus qui vont dans tout les sens, comme muent pas des puces électroniques, plus ou moins ordonné par le personnel.

Avant de faire ce métier, j’avais une vision simpliste de ce monde. Une prison c’était un bâtiment fermé, ou des gardiens aimables comme des portes de prisons, ouvraient les portes des cellules (d’où l’expression « les surveillants sont des portes clefs ») juste pour donner à manger. Je savais qu’ils avaient droit à une promenade dans une cours, comme nous enfant avec la cour de récréation.

Ce retrouver plongé dans ce monde et surtout aux Baumettes, c’est franchir l’enfer du décor. Nous rentrons dans une troisième dimension.

Les coursives, car oui cela s’appelle des coursives comme dans un bateau ivre, sont envahies toute la journée de monde. Les détenus qui rentrent et sortent pour aller à différentes activités, d’autres qui distribuent les cantines (épicerie intérieur) ou les draps. Au milieu de tout cela un pauvre type en bleu. Il regrette déjà, il se demande s’il ne va pas démissionner se soir. Ce pauvre gars essaye de fermer ou d’ouvrir les portes sur 300 mètres, aller et retour, de son demi-étage, cela rythmé par un débit de noms égrené, par un micro grésillant, digne de camps de la mort.

J’ai vécu cela aux Baumettes, plus que dans un autre établissement le choc est horrible. C’est un choc moral, on se pince pour savoir si on ne dort pas. Déjà pour renter dans ce blockhaus, il faut passez des tonnes de grilles. Tu passes la première tu souris, tu passes la dernière tu pleures sans même que le surveillant te dise un mot. C’est comme cela que je l’ai ressenti.

Nous sommes beaucoup de personnel à faire ce que nous pouvons, c'est-à-dire quasiment rien en dépensant une énorme énergie. Aux Baumettes un étage c’est 300 mètres, donc 600 aller-retour. Le demi-étage la moitié moins. Cela vas de 150 a 300 détenus. Ils sont à deux surveillant par étage, si un part une heure et cela arrive souvent, croyez moi que le pauvre gars ne pourras jamais arriver à faire toutes les taches imparties de son palier. Entre les promenades, les parloirs familles et avocats, j’en passe des bonne et des meilleurs, l’agent n’a pas une seconde à lui. Alors c’est vrai que le détenu peu se sentir, ignoré. Mais de là a penser que nous ne faisons pas grand-chose, c’est bien mal nous connaître. Alors, c’est vrai nous HOUSPILLONS !!!

Cent cinquante détenus qui remontent de promenade et qui courent dans tous les sens pour avoir ce qui leur manque en cellule, tabac, café, bouquins etc, et qui ne sont jamais devant la porte que nous avons ouverte pour faire rentrer le mouvement de promenade, alors oui nous HOUSPILLONS…Mais cela est normal, au lieu de mettre 5 minutes on met dix a quinze minutes et cela retarde le travail que nous avons à faire.

« Le jour ou nous sortons, eux reste »

Combien de fois, j’ai entendu cette phrase. Regardez « les temps moderne » de Charlie Chaplin, vous verrez qui c’est le plus en prison l’ouvrier ou le fonctionnaire.

Le travail n’est-il pas la prison de l’homme ? Qui lui permet de s’offrir honnêtement de la liberté avec l’argent qu’il a gagné

Une vie entière en prison. Tu parles !!!!!! vingt cinq ans de service pour trente ans compté pour la retraite et plus de mille cinq cent balles de retraite…..

Prend un ouvrier actuellement, il fera quarante deux ans de cotisation et il n’est mémé pas sur de toucher le SMIG, après avoir trimé jusqu'à soixante cinq ans et plus.

Prend le voyou, lui il a de grande malchance de ne pas avoir de retraite. A moins que ce soit un hors la loi intelligent, qui aura mis son magot à l’abri pour ces vieux jours. A ce niveau là, il aurait mieux valut qu’il soit honnête.

Pour terminer on ne dit pas que les travailleurs sociaux, les intervenants intérieur ou extérieur passent leur vie en prison !!!! Pourtant ils passent autant de temps que nous.

Je pense que pour le détenu, c’est l’effet de miroir pour eux que de ce dire les gardiens restent toute leur vie en prison, nous on sort. D’accord…….le mois dernier, il y en un qui a pensé cela mais il a été abattu en face de la porte de la prison.

A méditer

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24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 10:41

Je suis obligé de reprendre mes articles et de les réactualiser, ils ont disparues du jour au lendemain d'overblog

Il y à peine deux ou trois jours, j’ai rencontré un de mes anciens collègues avec qui j’avais fait les Baumettes, Avignon le Pontet. Et j’ai appris qu’un certains W... était toujours la au Pontet comme chef de détention. Il est arrivé sur Avignon vers 1997 et en 2014, il est toujours là, en prenant du grade sans mutation. Seize ans dans le même établissement. Je pense qu’il est pire que les putes du bois de Boulogne, encore qu’elles font ça pour survivre lui pour son confort. Je le hais toujours. Car un mec qui dit « je suis prêt a tout pour ma carrière et s’il faut t’écraser je t’écraserais ». Alors je le hais et s’il est encore en place je me demande sur combien de cadavre en putréfaction, il continue à faire son chemin. Il en vu des directeurs et sous-directeur passer. Lui il reste toujours à ma même place, il a fallut qu’il en fasse des saloperies, il a fallut qu’il se prostitue auprès des autorités et ensuite qu’il se venge sur ses subalternes. Je me demande s’il est heureux ! Je lui laisser son bonheur sale, je préfère le mien qui est propre et toujours dans l’honneur. le hasard m'a fait rencontrer un détenu qu'il l'a connu, lui s'il le rencontre il lui donne un correction, et il m'a dit " il vaut pas le sperme que son pére a donner pour qu'il existe". lorsque les deux opposés se rencontre et ont le même avis sur la personne, c'est qu'il est comme les hommes politiques qui nous gouvernent, actuellement des erreurs de la nature

Je pense à toi Qatouraté, la saloperie même, l’obsédé sexuel qui à tenté de faire du droit de cuissage sur les surveillantes. Toi qui après une grosse connerie (avoir frappé un détenu à la prison d’Avignon) et dire que c’est le brigadier qui t’a donne l’ordre. Toi encore qui quelques années après, n’a pas hésité à me faire mettre a pied, pour les vérités que je lui avais dit. Comment peut tu vivres. Quand on fait de pareilles saloperies, soit on est très malheureux, soi on est très con. Je pense que toi tu es très con et je te pardonne.

Malheureusement, le règne de la putasserie continue même en dehors des administrations dans la vie de tous les jours.

Même au plus haut sommet de l’état on le retrouve. Copé un des plus grand putassier de l’UMP, je vous recommande de lire « LA GUERRE DES DROITES » écrit par Hubert Huertas paru au éditions Archipel, il explique mieux que moi. Son comportement s’apparente plus a une prostitution active et à du racolage…..d’électeurs que du bon sens politique. Même notre président actuel et celui d’avant aussi qui avaient fait des promesses qu’ils savaient qu’ils ne pourraient pas tenir. Eux aussi ont été pris en flagrant délit de racolage.

Cela s’insinue dans tous les secteurs, même dans vos proches. J’ai eu des collègues de travail de vraies « putes » lorsque cela les arrangées ils devenaient des amnésiques de circonstance, d’autre qui ne retenaient que des parties de phrases qui les intéressées. Notre société devient de plus en plus déviante. Il n’y plus de place pour les honnêtes hommes, il n’y plus de place pour dire des vérités. Il n’y a plus de solidarité de groupe. Dans un groupe on a toujours un excrément pour dire à la hiérarchie si lors d’une action le groupe n’a pas tout fait dans les règles. Avec internet les putassiers peuvent mettre en ligne tout leurs exploit de façon anonyme et se masturber en les voyants.

Par cet article, je veux dénoncer, tous les compromis que font certaines personnes, pour garder un avantage, du confort de façon égoïste. Ils sont prêts à faire un pacte avec le diable. Plus on avance dans le temps, les années, plus c’est flagrant. Les patrons qui sont aussi de grand putassier, profitent de cela pour pouvoir avoir des gens à leur service. Alors que l’honnêté, l’intégrité, la fraternité, la solidarité, l’écoute devraient être les moteurs de nos vie. En 2014 les trois quart des gens se réfugient derrière leur ordi, fixe, portable ou leurs téléphones. Ils s’isolent et deviennent de vraies sauvages qui vivent leurs vie dans un monde factice ou rien n’existe réellement et ou devenir un salaud dans cette vie artificielle équivaut à devenir un héros.

Bon salut, je vais aller cueillir un bouquet de vraie fleurs pour ma vraie compagne avec qui nous sommes dans le monde réel, conscient des requins qui nous entourent, mais qui malgré vent et marées, restons honnêtes, probe quitte à perdre quelques avantages de la vie. Mais nous pouvons nous regarder dans une glace, ce qui n’est pas le cas de tout le monde

SUPERMATON VOUS SALUE BIEN

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20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 13:34

Je trouve ce texte d'actualité très émouvant, je l'ai écrit avec tout mon cœur et bien entendu il a disparu avec mon premier blog, donc je le remet à la lecture.

Parole de Nuit Et Brouillard:

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

La fouille intégrale c'est-à-dire «à poil » dans mon inconscient c’est ca. Le départ, la violence, la mise à nue et l’avilissement de l’être humain comme dans des wagons plombés. Mais c’est un droit que nous avons. Elle se fait à l’incarcération. Ensuite pour les parloirs et tous les mouvements sensibles. La fouille intégrale est obligatoire. Elle est à la volonté du gradé si celui-ci sent qu’un détenu pu lui cacher quelque chose ou présente un risque pour lui ou pour autrui.

Le détenu peut cacher, sur son corps des objets illicites voir contendant sur sa peau ou dans son intimité.

Depuis la nuit des temps cela existe. Au temps du bagne Papillon (célèbre bagnard) avait des plans : tube de fer contenant argent ou drogue caché dans son anus.

Donc la fouille à corps est une mission nécessaire. Je n’oublie pas que cet acte a un caractère de violente humiliation.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

C’est obligatoire, combien de lame de rasoirs, de drogues, cachetons de tout genre, j’ai trouvé sous la langue, sous les aisselles, entre les fesses et dans le cul. Si on ne fait pas la fouille c’est une faute professionnelle. Si le détenu se suicide avec objet caché dans son corps la famille porte plainte et c’est nous qui nous retrouvons en prison.

Pas chance ce vendredi 26 octobre. L’intervenant d’un groupe qui était dans la salle informatique, c’est aperçu qu’une souris avait disparu. Pas une fille, le petit instrument avec un fil comme une queue relié à l’ordinateur. Quand même un comble «pour un trou à rat». Donc le prof m’appelle pour faire part de cette disparition. C’est très gênant car nous savons que cela peut permettre avec les nouveaux téléviseurs en cellule de recharger les portables passés entre les mailles de notre vigilance.

Je lance l’ultime appel pour que la souris réapparaisse. Comme personne ne répond. Avec mon groupe de surveillants nous allons procéder à la fouille à corps,

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

C e n’est pas de gaité de cœur, que nous faisons cette fouille, c’est même une corvée. Donc nous commençons, sachant très bien qu’entre le temps de notre fouille et la disparition, la souris a certainement pris des ailes et, est allée dans les étages. Mais, pour être sur que personne dans ce groupe la cache, nous effectuons notre fouille. Donc nous les conduisons,

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Vers la salle de fouille. Nous procédons à cette fouille en vérifiant bien surtout les vêtements, doublure etc, et nous regardons sur le corps s’il n’y a pas d’objets collés. Sur certain détenu que nous savons de bonne foi, nous évitons de leur faire enlever leur ultime rempart. Sur les « tête de lard », au contraire, nous leur faisons enlever leur caleçon. Ils doivent s’accroupir et tousser pour expulser un objet ou autre qui peut être caché dans l’anus, c’est réglementaire. Sur les fortes têtes, il nous arrive d’user de cette méthode. Avec les résidents habituels, ceux qui passent plus de temps à l’intérieur que dehors, pour eux cette fouille fait partie de la prison.

La fouille c’est se mettre nue sous la contrainte devant une personne habillée qui nous donne des ordres. C’est une forme de viole.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Je pense aux innocents d’Outrau, rien ni argent ni quoique ce soit ne pourra réparer leur traumatisme. Je pense à mon ami R… surveillant pénitentiaire accusé à tort qui a subi les pires outrages, et comme il gueulait son innocence, ils l’ont mit au quartier disciplinaire. Etre obliger de se mettre a nue montrer ses entrailles alors que nous somme innocent c’est un traumatisme a vie. Il était innocent, la justice lui a donné de l’argent, mais après se que subissent les innocents l’argent n’a aucun sens.

Ce mettre nu dans la vie normale ou faire du naturisme, c’est vachement sympa. La nudité consentie et apprécié c’est naturelle. Mais être obligé de ce mettre à poil et obéir à un autre sinon, ils viennent à quatre et te déshabille quand même, tu es dévêtu de force c’est l’horreur.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

Quand à ceux qui sont coupables, ils savent qu’ils ont enfreins la loi, c’est normal cela fait partie de la procédure et en générale, ils ne sont pas plus gêné que cela. Par contre celui qui rentre pour la première fois. Il demande :

« Tout »

« Oui »

Quand il est en slip, il attend on est obligé de lui dire :

« Le slip »

Ensuite il essaie de cacher son appendice. Faire cela devant un homme vêtu, c’est une soumission très dure.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent.

La fouille est un mal nécessaire pour les détenus les plus durs que nous recevons, en plus des mesures de sécurité pour qu’ils ne portent pas atteinte à leurs intégrités. C’est aussi un moyen, lorsqu’ils ont franchi la porte, de lui montrer qu’il ne s’appartient plus de Monsieur il passe à numéro d’écrou. Nous devenons maitre de son destin et de sa vie en l’empêchant de s’évader et même de ce suicider.

Lorsque j’ai été obligé de faire une fouille c’est comme cela que je l’ai ressenti.

Ils étaient vingt et cent, ils étaient des milliers
Nus et maigres, tremblants, dans ces wagons plombés
Qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants
Ils étaient des milliers, ils étaient vingt et cent……………

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